Surmonter l’incrédulité est-il possible ? (Gloria Furman)

Chanter « Tout est bien, ma paix est infinie » avec assurance peut parfois s’avérer difficile. Néanmoins, il est important de mettre en lumière nos luttes avec le doute et le découragement, afin de permettre à notre entourage de nous rappeler que Christ est notre héros qui a vaincu le péché, la mort et Satan.

Attachez-vous à votre Église locale et engagez-vous à servir aux côtés de ses membres. Vous finirez par trouver une sœur avec qui prier et discuter des leçons que vous tirez des Écritures. Échangez vos points de vue sur les prédications entendues et priez ensemble pour les autres membres de l’Église. Soyez réellement impliquée dans la vie de votre amie ; ne vous limitez pas aux salutations formelles du dimanche au culte, ni aux quelques mondanités échangées au cours de la semaine. Passez-lui un coup de fil pour arranger une rencontre, envoyez un courriel ou un texto. Tenez-vous prête à poser les bonnes questions, à être de bonne écoute et n’oubliez pas d’amener votre Bible pour étudier la Parole de Dieu ensemble.

Ces suggestions ne sont certes pas des remèdes miracles contre le découragement, mais Dieu a pensé la communion avec les autres croyants comme un moyen de conserver la vérité de l’Évangile dans notre vie.

Nous avons toutes besoin de nous rappeler que Dieu a promis de terminer la bonne œuvre qu’il a commencée en nous. Paul nous assure que Dieu n’est pas un procrastinateur : 

« Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ. Il est juste que je pense ainsi de vous tous, parce que je vous porte dans mon cœur, soit dans mes liens, soit dans la défense et la confirmation de l’Évangile, vous qui tous participez à la même grâce que moi » (Ph 1.6,7).

Par sa grâce, Dieu est vainqueur même lorsque le désespoir, le cynisme et le doute vous assaillent. C’est la vérité, même si vous vous voyez comme un cas désespéré. C’est la vérité, même si vous avez fui vos responsabilités comme la peste. C’est la vérité, même si vous avez saisi toutes les occasions de vous rebeller contre Dieu. C’est la vérité, même si des années se sont écoulées et que vous avez l’impression que rien n’a changé.

Dieu, dans sa grâce, nous invite à continuellement nous repentir de nos péchés et à nous réjouir de la justice que Jésus pourvoit pour nous. Nous sommes si enclines à nous décourager au sujet de notre sanctification que nous devons nous saturer des Écritures afin de nous rappeler constamment cette vérité. En ce qui me concerne, je sais que le regard sceptique que je pose sur ma capacité à progresser (ou celle d’autrui) vient d’une conception erronée de la personne de Dieu et des conséquences que cela a sur son Évangile. Je suis consciente que ce dernier constat fait couler beaucoup d’encre ; une panoplie de livres ont été écrits sur le sujet. Mais par souci de concision, je vais vous partager seulement quelques-uns des éléments que j’ai demandé à mes proches de me rappeler.

Si nous croyons avec cynisme que Dieu ne changera jamais tel ou tel aspect de notre personnalité, ou qu’untel est une cause perdue, alors notre incrédulité prend racine dans l’un des deux mensonges suivants : (1) Dieu ne peut pas libérer les pécheurs de leurs péchés et (2) Dieu ne veut pas libérer les pécheurs de leurs péchés.

Or, Dieu peut. La puissance qui a relevé Jésus d’entre les morts est la même que celle qui est à l’œuvre dans le cœur de ceux qui croient (Ép 1.19,20).

Et Dieu veut. La volonté qui a conduit Dieu le Père à donner volontairement son Fils pour nous tous est la même que celle qui l’anime à terminer ce qu’il a commencé (Ro 8.28-32).

De plus, l’engagement de Dieu à sauver quiconque croit en lui est tout à sa gloire. Pensez à tout ce que Dieu a fait pour vous garder en lui. « En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis, lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis, pour célébrer sa gloire » (Ép 1.13,14).

La sainte Trinité œuvre en votre faveur, pour votre salut et pour la gloire de Dieu !


Cet article est tiré du livre : À la recherche de la grâce de Gloria Furman