Qu’est-ce qu’une bonne épouse (Sharon James)

Une bonne épouse fait rejaillir l’honneur ou la gloire sur son mari. D’après Proverbes, «une femme vertueuse est la couronne de son mari» (Proverbes 12.4). Cela suppose qu’elle lui soit fidèle et loyale. La femme noble de Proverbes 31 fait du bien à son mari, elle le valorise. Aussi son mari «a confiance en elle», il sait qu’elle ne le laissera jamais tomber. Les veuves qui voulaient figurer sur la liste officielle devaient avoir été fidèles à leurs maris (1 Timothée 5.9).

Respecter son mari

Nous les glorifions si nous les respectons et les reconnaissons comme guides dans la relation conjugale :
«Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ… L’homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu’il est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme. En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme ; et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme» (1 Corinthiens 11.3,7-9).

L’ordre dans la création en suppose un dans la relation entre mari et femme. Une épouse est la gloire de son mari lorsqu’elle respecte cet ordre. La soumission au sens biblique n’est ni abrutissante ni dégradante ; elle consiste à prononcer un oui volontaire à la vocation de guide du mari.

«Femmes, que chacune soit soumise à son mari, comme au Seigneur ; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Église qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leur mari en toutes choses… Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari» (Éphésiens 5:22-24,33).

«Femmes, que chacune soit soumise à son mari, comme il convient dans le Seigneur» (Colossiens 3:18)

«Femmes, que chacune soit de même soumise à son mari, afin, que, si quelques-uns n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés… en voyant votre manière de vivre chaste et respectueuse… Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leur mari… » (1 Pierre 3:1-6)

Tout mariage est censé refléter la relation entre Christ et l’Église. Beaucoup préconisent la soumission mutuelle de nos jours ; ils déclarent que le verbe «soumettez-vous» ne figure pas en Éphésiens 5:22. Ce n’est pas très honnête car la grammaire indique qu’un verbe n’a pas besoin d’être répété deux fois dans une phrase si une seule suffit. Le verset 24 ne pourrait être plus clair : «Or, de même que l’Église est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leur mari en toutes choses.»

Une soumission volontaire

En se soumettant, les épouses reconnaissent la vocation que Dieu a adressée à leurs maris d’être le chef dans la relation. Cette soumission est volontaire. Il n’est jamais dit que le mari doit soumettre sa femme ; c’est une affaire entre elle et Dieu, de même que les autres relations de soumission (enfants aux parents, citoyens au gouvernement, membres d’église aux conducteurs) doivent être offertes à Dieu. Nous pouvons décider de nous soumettre ou refuser de le faire, mais nous aurons à nous en expliquer devant notre Père céleste.

Dire « oui » au leadership du mari

On entend souvent dire que le rôle de l’épouse est de se soumettre ; cette façon de présenter les choses n’est pas très passionnante, positive ou active. Pensez pourtant à la femme modèle de Proverbes 31. Il est stupide de dire que son rôle est de se soumettre ! Sa première responsabilité est d’aimer et de prendre soin de son mari et de ses enfants, mais elle exerce aussi une grande influence dans les domaines de la bienfaisance et de l’activité économique. Elle reconnaît avec bonheur son mari comme le chef de la famille et de la communauté, ce qu’elle démontre en s’occupant de la maison et des terres pour qu’il puisse pleinement assumer son rôle de responsable au sein de la société («aux portes» de la ville). On peut donc affirmer que son attitude envers son mari est celle de la soumission (en disant «oui» à son leadership).

Un mari et père selon Dieu assume ses responsabilités et prend l’initiative pour que les choses se déroulent comme elles le doivent. En tant qu’épouses, nous l’approuvons. Nous voulons que notre mari soit vraiment un homme conforme à l’intention divine. Lorsque la soumission est la réaction de la femme chrétienne à son mari, elle devient positive et attrayante. Larry Crabb montre que la soumission est le moyen dont la femme utilise sa féminité au service de son mari, tout comme le leadership est le moyen dont le mari utilise sa masculinité au service de son épouse. Le besoin le plus fondamental de l’homme est de se sentir adéquat, compétent et respecté. Sa pire crainte est d’être traité d’incompétent, d’inadéquat, d’être rabaissé, rejeté et écrasé. Le modèle biblique s’accorde parfaitement avec notre constitution respective.


Cet article est tiré du livre : Le dessein de Dieu pour la femme de Sharon James