L’importance de diriger la famille dans l’amour (Sharon James)

Le mari ne doit pas «dominer», mais conduire avec amour (Éphésiens 5.25-31). Cela signifie donc ne pas prendre toujours les décisions qui lui conviennent le mieux ! Il s’agit de prendre toute initiative favorable au bon fonctionnement de la vie familiale. Le mari peut déléguer toutes sortes de responsabilités à sa femme qui peut être plus compétente que lui dans plusieurs domaines. Mais à la fin du compte, si les choses vont de travers, il doit en assumer la responsabilité et remettre tout sur les bons rails. Il exerce son leadership pour le bien de la famille dans son ensemble.

La mari conduit avec amour

Le mari ne doit pas «dominer», mais conduire avec amour (Éphésiens 5:25-31). Cela signifie donc ne pas prendre toujours les décisions qui lui conviennent le mieux ! Il s’agit de prendre toute initiative favorable au bon fonctionnement de la vie familiale. Le mari peut déléguer toutes sortes de responsabilités à sa femme qui peut être plus compétente que lui dans plusieurs domaines. Mais à la fin du compte, si les choses vont de travers, il doit en assumer la responsabilité et remettre tout sur les bons rails. Il exerce son leadership pour le bien de la famille dans son ensemble.

Dans un mariage chrétien, l’épouse s’abandonne à son mari sachant qu’il l’aime et tient les rênes de la famille pour son bien. Il se sert de sa force pour protéger les siens et subvenir à leurs besoins (Éphésiens 5.29). Un mari qui veut imiter Christ agira immédiatement si sa femme est en danger. Il ne s’enfuira pas et, si nécessaire, il sacrifiera sa propre vie pour elle. De même que Christ a fait des dons à l’Église, le mari doit s’assurer que sa femme a l’occasion de développer et d’exercer les siens. Il souhaite qu’elle soit la meilleure possible, aussi bien sur le plan de ses dons naturels que sur celui de son développement spirituel (Éphésiens 5.25-27).

Être aimée, un besoin émotionnel chez la femme

Le commandement d’aimer sa femme correspond à ce que les psychologues actuels présentent comme son premier besoin émotionnel : l’aimer et la chérir pour ce qu’elle est, non pour ce qu’elle fait. Le mari soucieux de ressembler à Christ comprend ce besoin et assure constamment sa femme de son amour. Il est plein d’égards pour elle et la traite avec respect ; il l’honore à la fois comme une sœur en Christ («cohéritière de la grâce de la vie», 1 Pierre 3:7) et comme une femme («le sexe plus faible»). Plusieurs estiment que cette dernière référence reflète une plus grande fragilité physique et émotionnelle, faisant parfois la comparaison entre la porcelaine de Chine et la faïence. Il faut manipuler la première avec douceur, parce qu’elle a beaucoup de valeur. Les féministes estiment que l’homme qui traite sa femme comme une «dame», en l’entourant de respect et d’honneur, fait preuve de condescendance. De nombreuses femmes diraient pourtant que c’est justement ce qu’elles attendent.


Cet article est tiré du livre : Le dessein de Dieu pour la femme de Sharon James