Notre condition avant le salut (Wayne Mack)

Prenez le temps d’examiner comment Dieu décrit notre condition antérieure au salut. En considérant attentivement les divers textes bibliques, force est de constater qu’en plus d’être en rébellion contre lui, nous ne raisonnions pas non plus lucidement. Paul martèle ce point  :

« Voici donc ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur : vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées. Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur. Ayant perdu tout sentiment, ils se sont livrés au dérèglement, pour commettre toute espèce d’impureté jointe à la cupidité » (Éphésiens 4:17-19).

L’ignorance spirituelle

Paul ne prend pas de gants ! Il utilise des termes très parlants pour décrire notre état avant que Dieu ne nous sauve : nous avions un raisonnement vain et une intelligence obscurcie ; nous étions donc spirituellement ignorants. Autrement dit, le problème ne se réduisait pas à l’endurcissement du cœur, nous avions aussi une intelligence enténébrée. 

L’incroyant peut être l’homme le plus intelligent du monde, mais sa décision de désobéir à Dieu et de vivre dans le péché prouve qu’en ce qui concerne sa relation avec Dieu et les réalités spirituelles, il n’y connaît absolument rien. Il est comme un homme spirituellement aveugle, qui tâtonne dans l’obscurité. L’ennui est qu’il refuse de l’admettre et prétend voir. 

Rejeter Dieu au profit du péché

Paul identifie le vrai problème des incroyants en écrivant :

« La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables, car ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles » (Romains 1:18-23). 

Quel tableau lamentable ! Les hommes rejettent Dieu et optent pour le péché. Ils qualifient leurs actes d’intelligents et avancent toutes sortes de raisons sophistiquées pour leur rébellion, alors que leur rejet de Dieu au profit du péché les rend tout simplement de plus en plus insensés. 

Réprimer la vérité

Celui qui justifie son péché et son rejet de Dieu ressemble à un enfant qui s’efforce d’expliquer comment fonctionne un mécanisme très compliqué. Il prend une voix grave et tente de passer pour un adulte intelligent dans ses descriptions : « Le moteur fait broum, broum et l’avion commence à rouler. Les ailes s’agitent et arrachent la machine du sol. Tout d’un coup, on vole. C’est ainsi que ça marche. » Pas tout à fait ! La différence, évidemment, c’est que lorsque l’enfant parle ainsi, il est tout à fait innocent, mais lorsqu’un pécheur justifie son péché, il ne l’est plus du tout. Il réprime la vérité. C’est ce que nous faisions avant que Dieu ne nous sauve.


Cet article est tiré du livre : Un combat jusqu’à la mort – La lutte contre le péché chez le chrétien de Wayne & Joshua Mack