L’Évangile : le carburant de la mission mondiale (Andy Johnson)

Qu’est-ce que j’entends par « l’Évangile » ? J’entends le message chrétien historique, la bonne nouvelle de ce que Dieu a fait pour les pécheurs par l’intermédiaire de Christ. Je ne parle pas des nombreuses implications de ce message qui incluent ce que les chrétiens font ou leur manière de vivre. Je parle du message même de ce que Jésus a fait pour les pécheurs, le seul message qui peut sauver des pécheurs comme nous de l’enfer et nous conduire à Dieu.

L’Évangile biblique commence avec Dieu, qui a créé toutes choses par sa parole. C’est à partir du néant que Dieu a amené à l’existence toutes les galaxies et les nébuleuses, toutes les étoiles et toutes les planètes. Sur notre planète, il a créé la vie, y compris le premier homme et la première femme. Dieu les a placés dans un jardin et leur a donné toutes choses pour qu’ils en profitent et gouvernent sur elles en toute liberté. La seule restriction était qu’ils ne devaient pas manger le fruit d’un arbre en particulier. Mais l’ennemi rebelle de Dieu est entré dans le jardin et a tenté la femme, Ève. L’homme, Adam, n’a pas réagi. Ils ont choisi d’ignorer les instructions de Dieu et ont préféré écouter les fausses promesses de Satan. Depuis ce jour, les humains font la même chose. Puisque Dieu est bon et juste, il punira le péché. Il n’est pas le genre de juge à balayer les torts sous le tapis et à pervertir la justice. Il est un juge juste. Et cela est une mauvaise nouvelle pour les hors-la-loi coupables comme nous.

Le fait de se rebeller contre l’instruction aimante d’un Dieu parfait est d’une méchanceté inimaginable et mérite une punition d’une sévérité et d’une durée inimaginables. Nous méritons un châtiment éternel et conscient sous la colère de Dieu en enfer.

Toutefois, dans son amour et sa sagesse inestimables, Dieu avait un plan pour punir le péché (et donc être un juge juste) tout en pardonnant aux pécheurs comme nous (et donc manifester sa miséricorde). Il a fait cela en envoyant Jésus, le Fils de Dieu, co-égal et co-éternel, pour se revêtir de la nature humaine. Jésus a vécu une vie parfaite sans une once de rébellion contre Dieu. Jésus était lui-même sans péché, mais il a volontairement pris la place des pécheurs. Cloué à une croix de bois, il a porté la pleine force de la colère du Dieu tout-puissant à cause de sa haine justifiée du péché. Ce que nous méritions jusque dans l’éternité à cause de notre faute, Christ l’a pris sur lui dans une agonie aimante. Son sacrifice a absorbé le châtiment destiné à chaque pécheur qui se tournerait vers lui et lui ferait confiance. Dieu a montré qu’il acceptait le sacrifice de Christ en ressuscitant Jésus d’entre les morts après trois jours dans le tombeau.

Désormais, ce Jésus ressuscité commande à tous, partout dans le monde, de se détourner du péché et de lui faire confiance. Et de façon extraordinaire, Christ nous offre non seulement la promesse du pardon, mais aussi l’adoption en tant que fils et filles aimés du Dieu même que nous avons offensé. En nous repentant de notre péché et en ayant confiance en Christ, nous pouvons désormais connaître la paix avec Dieu et l’espoir assuré d’une joie permanente avec lui pour l’éternité. Tel est l’Évangile biblique. Il est vrai pour chaque personne, de toute langue, en tout lieu, de toute culture, à travers tous les temps.

Quel que soit notre rôle dans une Église, la meilleure chose que nous puissions faire est de croire en cet Évangile. Nous devrions le méditer et évaluer tout ce qui se passe dans notre vie à la lumière de sa vérité et de sa valeur. Ensuite, nous devons prier pour nos responsables d’Église et les encourager gentiment à prendre l’initiative de soutenir l’Évangile. Remerciez-les chaque fois qu’ils clarifient l’Évangile dans leur prédication, et encouragez-les à considérer la passion pour la mission mondiale comme une implication biblique naturelle de l’Évangile.

Si vous êtes pasteur ou responsable d’Église, cela signifie que vous devez soutenir cet Évangile, non seulement lors des appels à l’évangélisation, mais aussi tout le reste du temps. Lorsque votre Église se réunit, il faut rappeler régulièrement aux personnes sauvées que « lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous » (Ro 5.8) et les aider à s’en émerveiller. Quand les gens accordent une valeur inestimable à l’œuvre de Christ, la mission devient un sacrifice glorieux et sensé. Le carburant inépuisable de la mission mondiale est la gloire de l’Évangile, et non l’état nécessiteux de l’homme.


Cet article est tiré du livre : La mission de Andy Johnson