Est-il normal que je sois rejeté pour avoir partagé l’Évangile? (Isaac Adams)

Annoncer l’Évangile peut souvent être effrayant, car nous craignons d’être rejetés. En parcourant les Écritures, nous constatons que les apôtres ont régulièrement été confrontés au rejet. Dans Actes 18, par exemple, les Juifs qui ont entendu le message de Paul sont décrits comme « faisant alors de l’opposition et se livrant à des injures », au point où il a tourné son attention vers les non-Juifs (v. 6). Si vous étiez Paul à ce moment-là, vous seriez-vous dit : « Eh bien ! annoncer l’Évangile à ces gens était une perte de temps » ?

Un jour, j’ai annoncé l’Évangile à l’un de mes amis, mais celui-ci l’a rejeté. Quand nous nous sommes quittés, j’ai eu l’impression d’avoir échoué et d’avoir déshonoré Dieu. Cela étant, je comprends aujourd’hui que mon découragement découlait d’une mauvaise compréhension de mon rôle. Mon approche dans l’évangélisation était celle d’un vendeur : j’agissais comme si je devais vendre l’Évangile à mon ami, et comme je n’ai pas conclu la vente, je me suis dit que mon patron (Dieu) serait en colère contre moi. Et j’étais donc en colère contre moi-même.

Mes amis, il est pourtant normal d’être rejeté pour avoir annoncé l’Évangile. Jésus ne nous avait-il pas avertis ?

Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous (Jn 15.18).

Au lieu de nous conduire au désespoir, le rejet devrait nous réjouir. Les apôtres se sont réjouis lorsqu’ils ont eu à souffrir pour le nom de Jésus (Ac 5.41).


Cet article est adapté du livre : « Que faire si je suis découragé dans mon évangélisation ? » de Isaac Adams