Le péché entraîne la perdition (Wayne Mack)

Bibliquement, nous pouvons mener notre vie en suivant un des deux sentiers suivants : celui de la piété ou celui de la méchanceté. Lorsque nous obéissons à la loi divine, nous marchons sur le premier ; lorsque nous péchons, nous suivons le second. 

Le péché nous éloigne du sentier que Dieu nous a tracé

Il importe de savoir qu’en péchant, nous nous éloignons du sentier que Dieu nous a tracé. Nous nous égarons loin de ses voies. Nous franchissons les limites qu’il a établies pour notre bien et notre protection, et nous pénétrons sur un territoire interdit et dangereux. 

Le péché est une abomination

Le péché est bien plus que simplement faire ce qui nous plaît. C’est faire exactement le contraire de ce que Dieu veut, ce qu’il hait. C’est pourquoi on le qualifie souvent d’abomination. Dieu l’a en dégoût.

Le péché est agréable à Satan

C’est aussi faire exactement ce que le diable désire. Dieu hait le péché, Satan l’aime. Notre péché accomplit donc ce que Dieu déteste et ce que Satan apprécie. 

« Le péché est agréable à Satan. Celui-ci se chauffe au feu de la convoitise et de la colère qui brûle dans l’âme. Les péchés des hommes le régalent. Combien il rit en les voyant échanger leur âme pour le monde, comme on troquerait des diamants pour de la paille. » (Thomas Watson)

Considérons le péché pour ce qu’il est vraiment. Quand nous péchons, nous manquons la cible et nous nous éloignons de la bergerie. Nous agissons comme des gens spirituellement aveugles et sourds. Nous sommes infidèles à notre Dieu fidèle. Nous commettons un adultère spirituel et accomplissons précisément ce que Dieu hait. 

Nous avons tendance à minimiser le péché

Tous ces aspects ont besoin d’être soulignés parce que lorsque nous sommes tentés, nous voulons toujours minimiser la gravité du péché. Satan, le monde et notre cœur s’unissent pour nous dire que le péché n’est pas si grave que cela. Répondons en nous remémorant la vérité sur le péché, sinon nous courons un grand danger. En effet, se mentir concernant la menace du péché ne change en rien l’importance de la menace elle-même. 

Il y a un peu plus d’un siècle, en mai 1902, un volcan de l’île de la Martinique devint actif et commença à inquiéter les habitants de Saint-Pierre. Malheureusement, cela survint pendant une année d’élections. Le gouverneur de l’île craignit que si la population accordait trop d’attention au volcan, les candidats de son parti en souffriraient. Il décida donc d’agir. 

Il demanda à l’éditeur du journal local de minimiser les histoires relatives au danger d’une éruption. Il empêcha les gens d’envoyer des télégrammes qui avertissaient du danger. Il se rendit lui-même dans la ville quelques jours avant les élections comme pour dire à la population qu’il n’y avait rien à craindre. Mais le lendemain de son arrivée, le volcan entra en éruption, tuant le gouverneur et trente mille personnes en moins de deux minutes. 

Satan, le monde et notre chair atténuent la gravité du péché, tout comme le gouverneur avait tenté de minimiser le danger que représentait ce volcan. Ne nous leurrons pas. Le péché est notre ennemi, et il cherche à nous détruire.


Cet article est tiré du livre : Un combat jusqu’à la mort – La lutte contre le péché chez le chrétien de Wayne & Joshua Mack