La mort de Christ et la mise à mort de notre péché (Wayne Mack)

Pour mettre le péché à mort, nous devons réfléchir souvent à la signification et au but de la mort de Christ. Voici comment Pierre en explique le sens : 

« [Il] a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice » (1 Pierre 2:24). 

Paul déclare dans le même ordre d’idées : 

« Il s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:14). 

Par la mort de Christ, nous avons été libérés du châtiment de notre péché

L’apôtre enseigne que par la mort de Jésus à notre place, nous qui sommes venus à Christ avons été libérés (rachetés) du châtiment et de la tyrannie de notre péché. Le verbe racheter rappelle que nous étions les esclaves de l’anarchie. La violation et la transgression de la loi de Dieu caractérisaient notre style de vie. Christ est venu pour nous racheter de cet asservissement. Désormais, étant en Christ, nous ne sommes plus réduits à enfreindre la loi divine. Grâce à la rédemption opérée par Jésus-Christ, nous marchons en nouveauté de vie et menons une vie de sainteté et d’obéissance. 

La mort de Jésus nous a lavés et purifiés

Par ailleurs, l’Écriture affirme que la mort de Jésus-Christ nous a lavés et purifiés. Dieu nous a lavés de l’intérieur. L’Écriture enseigne qu’avant notre rencontre décisive avec Jésus-Christ, notre cœur était désespérément tortueux et méchant (Jérémie 17:9), incapable de faire quoi que ce soit de bien ou de juste aux yeux de Dieu (Marc 7:21 ; Romains 3:10-18). 

Les paroles de Paul en Tite 2:14 évoquent l’image d’un homme vendu aux enchères à l’ancien marché d’esclaves. Volé à ses parents ou vendu par eux dès son jeune âge, il a vécu des années comme esclave d’un maître cruel. Il est désormais au marché, prêt à être vendu comme un animal. Dans la foule un cri s’élève : « Je l’achète pour cent deniers. » L’esclave ne lève même pas la tête pour voir qui l’achète, car il sait que cela ne changera rien à sa vie. Il passe simplement d’un maître à un autre. 

Il a les yeux encore baissés quand son nouveau propriétaire s’approche et lui dit : « Tu es libre. Je t’ai racheté. J’ai payé le prix pour te rendre ta liberté. » Dans un tel cas, l’esclave bondira certainement de joie, rempli d’amour pour son rédempteur. D’après Paul, c’est exactement ce que Christ a accompli pour nous. Nous étions esclaves du péché et de Satan, mais Christ nous a rachetés. Il a payé le prix pour nous libérer de l’asservissement à une vie de désobéissance à la loi de Dieu. Pour mettre à mort le péché, nous devons comprendre cet aspect de ce que Christ a accompli pour nous sur la croix. 

Par l’œuvre de Jésus à la croix, Dieu a résolu le problème de notre cœur mauvais

L’Écriture enseigne qu’avant de devenir chrétiens, nous avions des pensées et une conscience souillées, nous étions étrangers et ennemis de Dieu par nos pensées (Romains 8:7 ; Colossiens 1:21-23). Notre problème n’était pas seulement une culpabilité en raison d’un mauvais casier judiciaire mais aussi un cœur sale, souillé et corrompu, constamment tourné vers le mal (Genèse 8:21 ; Ecclésiaste 9:3).

Mais l’Écriture affirme que par l’œuvre de Jésus-Christ en notre faveur sur la croix, Dieu a résolu le problème de notre casier judiciaire (notre culpabilité), ainsi que celui de notre cœur mauvais (la corruption intérieure). Il nous a purifiés et a fait de nous un peuple qui lui appartienne. Nous sommes désormais sa propriété et, par sa grâce, il nous donne la capacité de mettre à mort les désirs et les actions de la chair, et d’accomplir des œuvres bonnes qui le glorifient. Comme l’auteur de la lettre aux Hébreux le rappelle, 

« combien plus le sang de Christ, qui… s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience… afin que vous serviez le Dieu vivant ! » (9:14) 


Cet article est tiré du livre : Un combat jusqu’à la mort – La lutte contre le péché chez le chrétien de Wayne & Joshua Mack