Les limites de l’amour de Dieu (John MacArthur)

En réfléchissant aux richesses que Dieu procure à son peuple par amour, on peut se demander : « Pourquoi n’a‑t‑il pas choisi d’aimer tout le monde de la même façon ? »

Bien que le cœur puisse être bien intentionné (ni cynique ni incrédule) en posant cette question, nous devons nous rappeler que nous ne devons pas soumettre Dieu aux normes de notre esprit limité. Chaque fois que nous nous interrogeons sur le pourquoi de la volonté souveraine et absolue de Dieu, nous sortons de nos limites.

Toutefois, dans ce cas-ci, les Écritures nous fournissent une réponse. La raison pour laquelle Dieu n’a pas choisi d’aimer chacun également par son alliance d’amour salvatrice, c’est que son amour est guidé et dirigé par sa gloire (Ro 9.22‑24). Dieu n’est pas obligé d’être le Sauveur sans réserve de tous, offrant à chacun une opportunité égale. Il n’est pas prisonnier de son amour ni des attentes de l’homme. L’amour de Dieu n’est jamais séparé de ses autres attributs en leur étant supérieur ou dominant. En fin de compte, il lui a plu de faire ce qu’il a fait parce qu’il en a été glorifié. Son plan souverain de salut n’est lié à rien d’autre qu’à sa propre gloire. Et nous pouvons trouver le repos dans cette connaissance.

D’ailleurs, si nous comprenons la vraie nature du péché, de la justice et du jugement, nous devrions voir qu’il n’y a aucun mystère dans le fait que Dieu condamne les pécheurs. Le vrai mystère réside dans le fait qu’il sauve qui que ce soit.

Si l’Évangile constitue pour certains un Sauveur de vie donnant la vie, c’est parce que Dieu a déterminé qu’il en serait ainsi. Alors qu’il a de la compassion pour tous, avertit chacun et appelle tous les humains par la prédication de l’Évangile, il est glorifié par le salut de certains et la perdition des autres.

La gloire de son oeuvre salvatrice ne brillerait pas autant si elle n’avait pour toile de fond son jugement. En fin de compte, il s’agit de sa gloire. Nous devrions nous en satisfaire et laisser Dieu être Dieu. Quand Dieu nous pardonne et que nous échappons à la mort grâce à son pardon, nous ne passons pas notre temps à nous demander si ce pardon est accordé à tous. Nous le saisissons et nous nous réjouissons d’être libérés et en sécurité sous le couvert protecteur de son alliance d’amour pour toujours.

 

Cet article est tiré du livre Aucun Autre de John MacArthur.