Le salut nécessite la doctrine (Mez McConnell)

Ceux qui critiquent la nécessité de la doctrine se moquent parfois en disant qu’au dernier jour, Dieu n’ouvrira certainement pas le crâne de chacun pour s’assurer que les formules doctrinales exactes s’y trouvent. Non, probablement pas. Mais, il dira quelque chose comme : « M’as-tu fait confiance ? À moi tel que je suis réellement, et non à une version fabriquée de toutes pièces ? »

En d’autres mots, Dieu s’intéresse de façon particulière au fait que nous ayons confiance en certaines vérités parce qu’avec Dieu, une vérité doctrinale est une vérité personnelle.

Pour expérimenter le salut de Christ, une personne doit croire et faire confiance à ces vérités concernant le vrai Dieu :

  • Qu’il est le Créateur à qui nous devons nos vies (Ge 1.26-28).
  • Qu’il est saint et juste, et qu’il doit punir notre péché par la damnation (Ro 3.23).
  • Qu’il est miséricordieux et compatissant, et qu’il a donc envoyé Jésus, l’Homme-Dieu, mourir sur la croix pour les péchés et ressusciter (Ro 3.21-26 ; 4.25).
  • Qu’il nous appelle à nous détourner de nos péchés et à mettre notre confiance en Christ (Jn 3.16 ; Ac 17.30).

Simplement dit, si quelqu’un ne se tourne pas vers Dieu de tout son cœur et qu’il ne met pas sa confiance en ces vérités glorieuses à propos de Dieu, il ne peut pas être sauvé (Ro 10.13-17).

La doctrine est nécessaire au salut !

C’est pourquoi, lorsque les apôtres sont allés faire des disciples, ils ne se sont pas gênés pour prêcher des messages doctrinaux. Voyez tous les sujets doctrinaux que les apôtres et d’autres ont abordés devant les foules de non-croyants dans le livre des Actes :

  • Le Saint-Esprit (2.14-21)
  • La providence souveraine de Dieu (2.23 ; 17.26)
  • La résurrection de Christ (2.24-32 ; 3.15)
  • La crucifixion de Christ (8.32-35 ; 13.28-29)
  • La façon dont l’Ancien Testament pointe vers Jésus (3.22-24 ; 7.2-53 ; 28.23)
  • La réalité du jugement à venir (10.42 ; 17.31 ; 24.25)
  • L’exclusivité de Christ (4.12 ; 19.26)
  • Dieu le Créateur (14.15-17 ; 17.24)
  • L’autosuffisance de Dieu (17.24-25)
  • Le royaume de Dieu (19.8 ; 28.23)

Les apôtres savaient que les non-croyants devaient comprendre certaines vérités sur Dieu et le salut en Christ pour arriver à la repentance et à la foi en Christ.

En fait, lorsque Jésus apparaît en rêve à un Paul découragé et démoralisé, il lui dit : « Prends courage ; car, de même que tu as rendu témoignage de moi dans Jérusalem, il faut aussi que tu rendes témoignage dans Rome » (Actes 23.11). Jésus résume le ministère évangélique complet de Paul, auprès des Juifs et des Gentils, par rendant témoignage de lui. C’est ce que Paul a fait ; il est allé de ville en ville pour communiquer qui est Jésus et ce qu’il a fait.

Il est difficile de concilier cette image de l’évangélisation de l’Église et la pensée que l’évangélisation devrait être premièrement motivée par des actes d’amour et de grâce envers les pauvres. Le fait est que le monde peut voir les chrétiens remplir des bols de soupe ou repeindre des murs pleins de graffitis pendant plus de mille ans sans jamais en déduire que Jésus est mort et ressuscité pour leurs péchés.

Nous devons ouvrir la bouche et communiquer l’Évangile au monde ou alors personne ne sera sauvé.


Cet article est tiré du livre : Être l’Église là où c’est difficile de Mez McConnell