Le plus grand défi de ta vie (Nicolas Blocher)

Quand Jésus est mort à la croix, il a satisfait les exigences de Dieu afin que nous soyons sauvés pour toujours. Il l’a fait pour que nous échappions au terrible jugement réservé aux pécheurs. Des milliers d’hommes et de femmes à travers les siècles se sont agenouillés devant Jésus, le Roi des rois. Et toi, que vas-tu faire ?

Dieu a vaincu la mort lorsque Jésus est revenu à la vie. Il est capable de faire la même chose pour nous : il peut nous faire passer des ténèbres à la lumière. Si Dieu a vaincu la mort, d’autres peuvent aussi remporter la victoire par la foi en Jésus. Cours vers Jésus et reçois la vie ! C’est ton plus grand défi : « Toute personne qui fera appel au nom du Seigneur sera sauvée » (Romains 10 : 13) !

Comment choisir de suivre Jésus si nous sommes incapables de faire le bien ? Comment prendre cette bonne décision ? La Bible, et plus particulièrement le livre des Actes, mentionnent deux attitudes à adopter pour être sauvé. Ce sont deux conditions indispensables pour s’engager à vivre avec lui.

2 attitudes indispensables pour s’engager à suivre Jésus

1. Le défi de la repentance : un demi-tour radical et définitif

Imagine la scène suivante : tu te promènes dans un parc naturel et tu aperçois un peu partout des panneaux sur lesquels sont écrits les mots « Ne quittez pas le sentier ». Malgré ces nombreux avertissements, tu quittes le sentier et tu te retrouves nez à nez avec un ours. Comment réagirais-tu ? Même s’il paraît que ce n’est pas l’attitude la plus efficace, tu feras certainement demi-tour devant le danger. Tu prendras tes jambes à ton cou et tu reviendras sur le droit chemin. Pour la repentance, c’est un peu pareil : lorsque tu te repens, tu fais demi-tour devant tes erreurs et le danger qu’elles représentent.

Un cœoeur brisé et humilié

La repentance commence avec « un cœur brisé et humilié » comme l’a affirmé le roi David : « Les sacrifices agréables à Dieu, c’est un esprit brisé. Ô Dieu, tu ne dédaignes pas un cœur brisé et humilié » (Psaumes 51 : 19). Dieu aime que nous adoptions cette attitude face à la mort de Jésus. Lors du plus grand réveil mentionné dans le Nouveau Testament, ceux qui avaient écouté le discours magistral de Pierre « eurent le cœur vivement touché » (Actes 2 : 37). Littéralement, l’expression signifie « avoir le cœur poignardé ». Voilà ce que produit la confrontation entre un cœur pécheur et un Dieu saint. As-tu déjà vécu cela ?

Une telle attitude nous amène à reconnaître nos péchés. Je t’encourage d’ailleurs à éviter les confessions trop vagues. Examine plutôt ta vie, puis réponds honnêtement et précisément à ces questions :

  • Qu’est-ce qui t’empêche d’honorer Dieu ?
  • Qu’est-ce qui occupe constamment tes pensées ?
  • De quoi ne pourrais-tu pas te passer ?
  • Pourrais-tu montrer l’historique complet du navigateur web de ton téléphone à tes parents ?
  • Quand tu as du temps libre, à quoi l’occupes-tu ?
  • À quoi penses-tu le soir, seul dans ta chambre ?
  • Es-tu fier des paroles que tu as prononcées cette semaine ? Et de tes pensées ?
  • Est-ce que tu as désobéi à Dieu ou à tes parents récemment ?
  • Quel est le bien que tu aurais pu faire et que tu n’as pas fait ?

Ce ne sont que quelques exemples, mais commence déjà par répondre honnêtement à ces questions. Cela t’aidera à prendre conscience de l’état de ton cœur, des péchés que tu as commis. N’oublie pas que le plus petit des péchés te fait transgresser toute la loi, parce que tu offenses le législateur : en d’autres termes, tu insultes Dieu lui-même. Ou, comme l’a dit le théologien Henri Blocher, pécher, c’est « cracher au visage du Créateur ».

Le péché est dégoûtant et néfaste

Comment réagirais-tu si je versais un sac d’ordures nauséabondes sur ton lit ? Toute ta chambre serait infectée par les odeurs et les saletés. Et tu sais que plus tu attends, plus les moisissures, les moucherons et les vers se développeront dans ta chambre. Tu dois t’en débarrasser au plus vite ! C’est pareil avec le péché. Une fois que tu comprends à quel point le péché est dégoûtant et néfaste, tu devrais tout faire pour chercher une solution ! Pour en être définitivement délivré il n’y a qu’une seule option : demander pardon à Dieu. Il n’y a pas de formule magique. C’est à toi de confesser à Dieu chacun de tes péchés. C’est à toi de te repentir. Alors si tu ne l’as jamais fait, pose ce livre, passe quelques instants dans le silence, seul avec Dieu, et demande-lui pardon.

Si la repentance brille du côté pile d’une pièce de monnaie, la foi illumine le côté face. Ce serait terrible d’être face à un danger et de n’avoir aucun endroit où se réfugier ! Si l’ours déchaîné continue de te poursuivre, tu dois dès que possible te réfugier dans un abri sûr et solide. Devant le péché et le jugement, Jésus nous offre cet abri. À toi de saisir ce cadeau par la deuxième attitude : la foi.

2. Le défi de la foi : suivre Dieu avec confiance et obéissance

Quand tu laisses Dieu diriger ta vie, cela prouve que tu as foi en lui. Tu lui fais confiance. Tu crois que Dieu est le seul à pouvoir te sauver de cette situation. La foi ne consiste pas simplement à croire en quelque chose ; c’est aussi mettre en application ce que tu sais de Dieu.

La foi implique l’obéissance

Imaginons que tu doives franchir un pont de liane qui se trouve juste au-dessus d’une rivière profonde et tumultueuse. C’est une chose que le guide te dise : « Le pont tiendra ». C’en est une autre s’il passe le premier pour prouver que le pont est solide. Tu as un choix à faire qui dépend de ta confiance dans ce pont. Est-ce que tu crois que le pont tiendra ? Si oui, tu marcheras dessus et tu suivras le guide. L’obéissance suit la confiance.

Maintenant, admettons que tu sois poursuivi par un feu de forêt. Le pont n’est plus seulement un chemin à prendre ou à ne pas prendre : c’est ton seul espoir ! C’est plutôt comme cela qu’il faut considérer le chemin que Jésus te propose de prendre. Ce n’est pas la quantité de notre foi (qu’elle soit petite ou grande) qui nous sauvera. Il suffit d’avoir la foi dans ce pont ; c’est ce qui te permet de passer de la mort à la vie.

Ton salut ne se trouve pas dans ta confiance, mais dans le pont, dans l’objet de ta foi. Notre salut se trouve en Jésus. Il a le pouvoir de nous sauver, parce qu’il a vaincu la mort et il nous l’a prouvé ! La foi implique donc l’obéissance. Tu ne peux pas croire que le pont existe et rester assis à regarder le feu arriver. La foi te pousse à agir selon les directives de ce en quoi tu crois. La foi en Jésus te pousse à obéir à Dieu.


Cet article est tiré du livre : Une vie de défis – #profitedetajeunesse de Nicolas Blocher & Benjamin Eggen