La force de la prière quand on est en Christ (Douglas Kelly)

La vie historique de Christ à notre place ne supprime en aucun cas nos luttes présentes. Lui-même « dans les jours de sa chair, a présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications » (Hébreux 5:7). Il dut, lui aussi, lutter dans la prière pour sortir vainqueur. La force de notre prière se fonde sur sa réussite dans ce domaine. En effet, une part essentielle de sa victoire sur le péché et la mort tient au fait qu’il pria.

Cette constatation ajoute une nouvelle dimension ainsi qu’un nouvel espoir dans les souffrances et les difficultés dont nous avons découvert qu’elles sont un élément inévitable de la vie. Elles feront de nous des hommes et des femmes qui prient jusqu’à la victoire finale car nous prions en Christ, qui a souffert, est mort, mais est aussi ressuscité. Nous ne sommes pas seuls et nous finirons par triompher comme ce fut le cas pour le Sauveur.

Nous avons accès à Dieu

Un encouragement particulier vient de savoir que nous avons accès à Dieu parce que c’est lui qui nous a choisis en Jésus. Ce n’est pas nous qui l’avons choisi. Certes, nous sommes d’une faiblesse et d’une fragilité extrêmes, mais Dieu le savait très bien quand il nous a appelés. Il connaissait nos besoins et avait d’avance prévu de nous faire bénéficier de toutes les ressources du Dieu-homme. Ce sont ces ressources qui renferment la puissance de vie capable de nous transformer.

En résumé, au fur et à mesure que, de notre côté, nous nous efforçons de faire confiance à Dieu en Christ, d’obéir à sa Parole et de nous appuyer sur son Esprit, et que de son côté, le Seigneur exerce son contrôle providentiel, nous fait grandir et mûrir, la voix de son Fils sera de plus en plus perceptible dans nos prières. Nous demanderons alors de mieux en mieux ce qui est conforme à sa volonté, et elle s’accomplira pour nous. Ce mécanisme nous fait passer du stade du petit garçon qui joue avec ses petites voitures à l’ombre de la grange de son père à celui de l’adulte responsable qui dirige une plantation, gagne sa vie et prend soin d’autrui.

C’est ainsi que John Knox put entrer dans le domaine céleste. Son caractère avait tellement été ciselé à l’image de celui de Christ, sa vie et ses prières avaient tellement été amenées à se conformer à celles de son maître qu’à la fin il put apercevoir le lieu même où Christ règne sur son trône.


Cet article est tiré du livre : Pourquoi prier si Dieu sait déjà ? de Douglas Kelly