3 conseils pour vos cultes familiaux (Jason Helopoulos)

Aujourd’hui, très peu d’individus dans l’Église occidentale ont grandi en adorant Dieu au sein de leurs foyers. La plupart d’entre nous commencent donc avec des connaissances limitées et peu ou pas d’expérience en ce qui a trait au culte familial. Regardons quelques aides pratiques susceptibles d’aider nos familles dans cette nouvelle aventure.

Trouvez le meilleur moment

C’est tout un processus d’essais et d’erreurs, mais la plupart des familles fonctionnent mieux à certains moments de la journée qu’à qu’autres. Certains enfants (et parents !) ne sont pas opérationnels tôt le matin, tant qu’ils n’ont pas bu leur tasse de café. Oui, je connais une famille où les enfants boivent une tasse de café le matin et les parents vous diront que c’est nécessaire ! Si tel est le cas, n’essayez pas de faire le culte familial à ce moment-là. Certains pères et mères rentrent épuisés du travail, et ont besoin de temps pour se reposer avant de s’occuper du reste. Ce n’est peut-être pas le meilleur moment pour le culte familial. D’autres familles fonctionnent mieux le matin et peuvent choisir de faire le culte familial juste après le petit déjeuner ou avant que les enfants partent à l’école.

Un jeune couple marié peut choisir de faire le culte familial sur l’heure du midi, quand le mari ou la femme rentre à la maison pour manger. Pour certaines familles, le meilleur temps pour adorer est après le repas du soir ou avant le coucher. Essayez différents moments de la journée et voyez ce qui fonctionne le mieux pour tous. Chaque famille est différente. On a tous un rythme de vie qui nous est propre. Trouvez ce qui vous convient le mieux.

Un horaire fixe

Ma femme me taquine parfois quand elle voit mon horaire. J’ai différentes activités inscrites à différents moments. J’ai mon culte personnel de 6 h à 6 h 45, une rencontre avec un membre de l’Église, de 9 h à 10 h 30, puis elle verra que j’ai écrit « temps en famille » de 17 h à 20 h. Quand elle est un peu grincheuse, elle me dit : « Tu as donc besoin de mettre ta famille dans ton horaire ? » Elle plaisante, mais si elle était sérieuse, je répondrais : « Oui ». Autrement, les autres choses commencent à empiéter sur ce temps crucial pour la santé de notre famille. Je ne veux pas que mes enfants et ma femme soient négligés. Il est trop facile de prolonger jusqu’à 17 h 30 l’appel téléphonique que j’ai reçu à 16 h 45. Je veux pouvoir dire à mon interlocuteur (et à moi-même) que je dois raccrocher, car j’ai promis de consacrer ce temps à la famille, de 17 h à 20 h. Il y aura toujours de bonnes choses pour accaparer notre temps.

Par conséquent, si on ne note pas les choses qui comptent le plus, elles seront souvent négligées au détriment d’autres bonnes choses dans la vie. À l’instar des autres tâches importantes, le culte familial doit être planifié. Pour chaque famille, ce sera différent. Peu importe la plage horaire que vous choisirez, assurez-vous d’en réserver une à cette fin. Cela ne signifie pas nécessairement que le culte familial doit être absolument à 18 h tous les soirs. L’horaire peut rester flexible. Il y a des soirs où le souper n’est pas terminé à 18 h. Ne soyez pas rigides, mais demeurez constants dans votre routine pour que votre famille sache qu’il y a un temps de réunion pour le culte. Sans cela, vous le ferez rarement. D’autres choses vous empêcheront de faire le culte familial.

Au même endroit

Tout comme le fait de faire le culte familial au même moment est important, il est aussi utile de le faire toujours au même endroit. Certaines familles se réunissent autour de la table de la cuisine ou de la salle à manger. J’ai eu le plaisir d’être invité à souper par plusieurs familles qui ouvrent leurs bibles juste avant ou après le repas, tandis que tout le monde est assis autour de la table. D’autres peuvent choisir de s’installer dans le salon ou la véranda. Le lieu importe peu, c’est simplement utile que le culte se fasse toujours au même endroit. Ceci aide particulièrement les jeunes enfants. Mon fils et ma fille savent que lorsqu’on dit que c’est le temps du culte familial, on se retrouve tous au salon. Quand ma fille était petite, elle était à peine capable de monter sur le canapé, mais au moment du culte familial, elle se hissait sur le canapé. Elle se blottissait entre maman et papa. Elle savait qu’elle devait rester assise tranquille sur le canapé pendant le culte familial, jusqu’à la prière de clôture. C’était un soulagement pour ma femme et moi. Nous n’avions pas besoin de lutter avec elle chaque semaine ou de lui expliquer à nouveau pourquoi elle devait s’asseoir tranquille. Les enfants s’épanouissent au sein de routines. La constance du lieu choisi pour le culte familial les aidera à se concentrer et à canaliser leur énergie. Se réunir au même endroit minimise aussi les distractions. Comme c’est un lieu familier et habituel, leurs regards sont moins distraits par leur environnement.


Cet article est tiré du livre : Une grâce négligée de Jason Helopoulos