10 suggestions d’enseignements pour nos enfants (Joel R. Beeke)

Voici dix suggestions d’enseignements importants à considérer dans l’exercice de nos responsabilités en tant que parent-prophète. Nous devrions :

1. Enseigner à nos enfants qui est Dieu et à quoi il ressemble.

Combien de fois parlons-nous à nos enfants de Dieu et de ses attributs ? Le caractère de Dieu est révélé dans toute la Bible. Les passages décrivant spécifiquement les attributs de Dieu sont propices à la discussion et suscitent des questions d’étude. Nous devons offrir à nos enfants un enseignement équilibré sur le caractère de Dieu. Il est possible de faire une étude sur qui est Dieu en utilisant le livre Connaître Dieu de J. I. Packer, une lecture claire et facile. Nous pouvons aussi lire un chapitre nous-mêmes dans notre temps de dévotion le soir et, le lendemain, parler à nos enfants d’un attribut spécifique de Dieu. Consacrer trois ou quatre semaines aux attributs de Dieu serait une étude très bénéfique pour les enfants. Ils ont besoin de savoir qui est Dieu.

Un livre utile pour les très jeunes enfants est Tell me about God (Parle- moi de Dieu) de Susan Harding. Ce livre peut nous aider à enseigner aux petits enfants les attributs de Dieu. Pour les enfants légèrement plus vieux, je recommande Découvrons ensemble qui est Dieu de Marian Schoolland. Il y a quelques passages dans le livre où il nous faudra reformuler les pensées de l’auteur dans nos propres mots, mais en général, l’ouvrage donne de très bonnes informations sur Dieu et la façon de communiquer qui il est aux enfants.

Nous devons enseigner à nos enfants que Dieu est bon, et que, par conséquent, Dieu ne mérite pas que nous péchions contre lui. Nous devons nous concentrer sur la vérité solennelle que nous péchons contre un Dieu saint qui a toute iniquité en horreur. Cela les préparera à la seconde vérité.

2. Leur enseigner la gravité du péché. Les enfants voient les choses en noir et blanc.

Cela signifie qu’ils voient la différence entre le bien et le mal. Cependant, ils se concentrent sur l’aspect extérieur ; nous devons donc veiller à atteindre leurs cœurs, qui ont été obscurcis par le péché. Plus précisément, nous devons nous soucier d’éveiller la conscience de nos enfants et de renforcer les activités de cette faculté venant de Dieu, les restes de « l’œuvre de la loi écrite dans leur cœur » (Ro 2.15), parfois appelée « la lumière naturellle » (Confession de foi de Westminster, 1.1).

En tant que parents, rappelons-nous que la chose la plus importante à enseigner aux jeunes est le problème du péché dans le cœur humain. Ce message devrait être formulé en termes très simples pour les jeunes enfants.

Par exemple, un enfant de quatre ans peut voir un groupe d’hommes sur un terrain de golf le dimanche et vous dire : « Papa, regarde ces hommes mauvais; ils jouent au golf le dimanche au lieu d’aller à l’église.» Un tel commentaire montre que les enfants ont tendance à se concentrer sur l’aspect extérieur des choses. Nous avons besoin de sagesse pour ne pas faire de compromis quant au péché tout en dirigeant l’attention de l’enfant vers le cœur. Nous pouvons lui dire : « Oui, mon enfant, mais nous aussi, nous avons des cœurs pécheurs. Chaque fois que nous n’adorons pas Dieu de tout notre cœur ou que nous avons une mauvaise attitude parce que nous devons arrêter de jouer pour aller à l’église, nous transgressons le commandement du sabbat de Dieu. Jouer au golf, aller voir un film ou tondre la pelouse le dimanche ne sont pas les seuls moyens de profaner le sabbat. »

Passons du temps à enseigner à nos enfants les vérités de Genèse 1 – 3, et à expliquer les merveilles de notre création et la gravité de notre chute dans le péché. Cela aidera nos enfants à comprendre qu’ils doivent tout à Dieu. En fait, ils doivent tout à Dieu à deux niveaux : il les a créés et les a placés dans une alliance avec lui en déclarant sa disposition à être leur Dieu.

J’aime l’histoire d’un petit garçon nommé Henri. Il vient trouver son père un jour pour se plaindre qu’il est pauvre et que le garçon au bout de la rue est riche. Ce garçon reçoit cinq pièces d’argent de poche chaque semaine, tandis que le pauvre Henri n’en reçoit qu’une. Henri exprime sa déception à ce sujet, et son père lui dit : « Henri, tu es millionnaire ! » Henri lui répond : « Tu veux rire ? J’ai juste quelques pièces. » Son père lui fait tendre son bras droit et dit : « Fiston, je vais te donner 50 000 pièces pour ce bras droit. Est-ce que nous devrions l’enlever?» Le garçon lui répond : « Oh, non, papa ; je veux garder mon bras. » Le père lui dit : « 100 000 pièces pour ta jambe, alors ? » Henri répond : « Oh, non. » Après avoir parcouru d’autres parties majeures du corps et additionné leur valeur, ils découvrent qu’Henri est, en fait, multimillionnaire. Le père lui dit alors : « Tu sais, Henri, Dieu t’a donné tous ces membres, et tu les dois tous à Dieu. Tu dois tous les utiliser pour la gloire de Dieu ; c’est pour cela qu’il t’a créé. Chaque fois que tu regardes et que tu penses à quelque chose de mal, chaque fois que tu vas là où il ne faut pas aller, chaque fois que tu fais quelque chose de mal avec une partie de ton corps, tu pèches contre Dieu. » Ce genre d’illustrations aide les enfants à comprendre qu’ils doivent tout à Dieu.

Il est difficile de mettre ses enfants au défi de reconnaître qu’ils sont pécheurs intérieurement, parce qu’ils pensent de manière concrète, plutôt qu’abstraite. Il faut donc leur proposer des illustrations pratiques. Par exemple, nous pouvons leur montrer une tasse parfaitement propre à l’extérieur, mais sale à l’intérieur, puis dire : « Je veux que tu regardes la tasse. Cette tasse nous montre ce que nous sommes. Nous essayons d’être propres à l’extérieur, mais à l’intérieur, nos cœurs sont salis par le péché. Nous sommes égoïstes, orgueilleux et incrédules. Il suffit de regarder cette tasse pour comprendre que tu cherches à bien paraître à l’extérieur, mais qu’à l’intérieur, tu es méchant. »

3. Leur parler de l’enfer.

Les enfants ne sont hélas pas trop jeunes pour mourir et, par conséquent, ils ne sont pas trop jeunes pour réfléchir à ce qui leur arrivera à leur mort. Ils ont besoin d’entendre parler de la maison du Père avec ses nombreuses demeures et de l’endroit que Jésus prépare pour tous ceux qui l’aiment et lui font confiance pour le salut (voir le point 10 ci-après). Toutefois, nos enfants ont aussi besoin d’entendre parler du salaire du péché, de l’état de mort éternelle et de la séparation éternelle de l’amour de Dieu

qu’on appelle l’enfer. Expliquons-leur que la justice parfaite de Dieu exige que le péché « commis contre sa souveraine majesté soit puni, dans le corps et dans l’âme, du châtiment le plus fort, c’est-à-dire du châtiment éternel » (Catéchisme de Heidelberg, Q. 11).

Je ne suggère pas de parler de l’enfer tous les jours. Cherchons plutôt à leur parler de l’enfer en termes simples, mais sobres. Quand Andrew Bonar a dit un jour à son ami Robert Murray M’Cheyne qu’il avait prêché sur l’enfer, M’Cheyne a répondu : « Oh, et j’espère que vous l’avez fait avec des larmes ? » Si nous parlons avec désinvolture de l’enfer, nos enfants considéreront le châtiment éternel avec désinvolture. Ils doivent sentir notre sérieux et comprendre que nous croyons vraiment que «c’est une chose terrible de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hé 10.31).

Il y a deux extrêmes à éviter concernant le sujet de l’enfer. D’une part, évitons une approche trop graphique en nous attardant sur les détails des représentations bibliques, telles que les cris effrayants, la chaleur brûlante des feux et la soif insatiable. Rejetons entièrement l’idée populaire du diable avec des cornes, un costume rouge et une fourche à la main. Concentrons-nous plutôt sur l’essence de l’enfer, que Jésus-Christ a goûté, cloué à la croix, couvert de honte, accablé de nos péchés, maudit et abandonné par Dieu, abandonné à la puissance de la mort, tout seul, sans personne pour le réconforter.

D’un autre côté, certains parents redoutent de parler de l’enfer par crainte d’effrayer leurs enfants et qu’ils en fassent des cauchemars, alors ils évitent totalement le sujet. Ces parents sont coupables de cacher une vérité biblique importante à leurs enfants. Dieu s’est-il trompé quand il a exposé la vérité sur l’enfer dans sa Parole ?

Bien évidemment, parlons plus du ciel que de l’enfer, plus de la voie du salut que de la damnation. Le salut par la grâce est le message prédominant de la Bible. Néanmoins, ne cherchons pas à protéger les enfants de la doctrine de l’enfer ou de toute autre vérité biblique déconcertante.

4. Leur enseigner la loi morale.

La Bible parle de la loi dans de nombreux passages, mais en particulier dans les dix commandements. Les enfants doivent comprendre que le péché n’est pas seulement un acte extérieur; ses racines s’enfoncent profondément dans le cœur humain. Parce que les dix commandements sont un résumé de la loi de Dieu, ils peuvent généralement être utilisés pour illustrer le problème du péché de nos enfants. Par exemple, si je vois mon fils taquiner méchamment sa sœur, je peux lui montrer comment son comportement transgresse le sixième commandement : « Tu ne tueras point » (Ex 20.13). Je peux dire : « Fiston, quand tu taquines ta sœur d’une manière blessante, tu enfreins le sixième commandement. Or, Dieu déteste tout péché. Tu penses que cette moque- rie cruelle est drôle, mais Dieu la prend au sérieux, comme une forme de haine, qui est la racine même du meurtre. Tu enfreins son commandement, et voilà ce qu’est le péché. »

Expliquons à nos enfants comment le Saint-Esprit utilise la loi pour nous conduire au Seigneur Jésus-Christ. Enseignons-leur que la loi est comme un miroir que l’Esprit place devant nous pour nous montrer ce que nous sommes. Dans notre état naturel, notre compréhension est assombrie, même quand nous nous regardons dans le miroir. Le miroir est là, mais nous ne pouvons pas très bien voir le reflet. Nous discernons quelques ombres floues, pour ainsi dire, et nous pouvons avoir quelques convictions par rapport à des péchés particuliers. Mais quand nous naissons de nouveau, c’est comme si le Saint-Esprit allumait une lumière vive, nous permettant de nous voir ce que nous sommes réellement. Il allume la lumière de la Parole de Dieu qui brille à travers la loi. Cette lumière éclaire nos cœurs, et nous voyons le péché qui y demeure. C’est alors que nous reconnaissons vraiment notre besoin désespéré du Seigneur Jésus-Christ, notre Sauveur et Rédempteur.

5. Leur enseigner la nécessité de la nouvelle naissance.

Nos enfants ont besoin d’un nouveau cœur (Ps 51.8,9,12 ; Jn 3.3-5). Il nous faut donc leur enseigner que nous ne parlons pas juste de leur mauvaise conduite comme s’ils étaient simplement désobéissants. Montrons-leur que le simple fait d’être obéissant extérieurement ne suffit pas avec Dieu. Une bonne conduite impressionne sûrement les parents et les instructeurs, mais Dieu regarde au cœur (1 S 16.7).

Quand un enfant fait quelque chose de mal, certains parents disent : « Eh bien, il faut que jeunesse se passe. » C’est la pire des choses à dire à un enfant qui a péché, car il croit alors qu’il est tout à fait normal de pécher et que c’est acceptable qu’il le fasse. Au contraire, lorsque nos enfants pèchent, profitons de cette occasion pour leur enseigner le caractère fautif du péché (1 Jn 1.8,10), ainsi que leur besoin d’être régénérés de l’intérieur et de recevoir de nouveaux cœurs (Ps 51.8).

6. Leur enseigner le Seigneur Jésus-Christ.

C’est merveilleux de parler de Jésus-Christ aux enfants. Brosser un portrait de notre Sauveur à partir de la Parole de Dieu le rend vivant aux yeux de nos enfants et, espérons-le, dans leur cœur également. La Bible brosse de nombreux portraits du Sauveur (pour n’en citer que quelques-uns : Ps 23 ; 45 ; 63 ; 72 ; 89.20-30 ; 106 ; 145 ; 147). Nous attarder sur la beauté de Christ a également un impact sur nos cœurs. Ne nous lassons jamais de parler de Christ aux petits enfants, de son humble naissance jusqu’à son exaltation à la droite du Père céleste, en passant par sa glorieuse seconde venue. Jésus a enseigné ces vérités aux voyageurs sur le chemin d’Emmaüs. En commençant par Moïse et par tous les prophètes (et plus tard, avec les disciples, à travers les Psaumes aussi), « il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait » (Lu 24.27,44). Quelle joie de dire à nos enfants qui est Jésus-Christ, ce qu’il a fait et ce qu’il est prêt à faire! Enseigner ce sujet à nos enfants n’a pas de fin.

7. Les enseigner à propos du sang expiatoire de Christ.

Nos enfants doivent apprendre qu’il n’y a qu’une seule façon d’être sauvé : en se réfugiant, par la foi, sous la couverture pour le péché fournie par la mort expiatoire et le sang versé de Jésus-Christ. Étudions avec eux des passages tels qu’Ésaïe 53, Romains 3.20-31, 1 Corinthiens 15, 2 Corinthiens 5.21 et 1 Jean 1.9. Nous voulons qu’ils voient qu’aucune quantité d’efforts humains ne peut nous rendre justes devant Dieu ; seule la foi dans le sang du Seigneur Jésus-Christ le peut.

Ils doivent aussi reconnaître deux choses que Jésus a faites pour eux et qu’ils ne peuvent faire par eux-mêmes. La première est le paiement complet de leurs péchés. Puisque nous ne pouvons le faire par nous- mêmes, nous sommes incapables de satisfaire la justice de Dieu. Par sa souffrance (par son obéissance passive), Jésus a entièrement payé pour le péché, nous libérant de toute condamnation et de tout châtiment, afin que nous puissions être considérés comme justes devant Dieu et hériter de la vie éternelle. Par conséquent, Dieu peut justifier ceux qui croient en son Fils, Jésus-Christ.

La seconde est d’obéir parfaitement à la loi. La loi doit être parfaitement respectée, soit par nous, soit par un substitut agissant en notre nom. En tant que Fils incarné de Dieu, Jésus a rempli toutes les exigences de la loi (par son obéissance active), agissant comme notre substitut. Cette justice parfaite, qui nous est imputée, nous permet de nous tenir devant Dieu non seulement sans culpabilité, mais en étant également sanctifiés.

Nous pouvons utiliser divers exemples pour enseigner le principe de substitution. Mon préféré est l’histoire d’un garçon handicapé, incapable de se lever. Un enseignant

suppléant remarque que le petit garçon dérange la classe ; il lui demande d’aller dans un coin et de rester là, debout. Un autre garçon lève alors sa main et dit : « Je veux aller dans le coin à sa place. » Quand l’enseignant lui demande pourquoi, il répond : « Tom ne peut pas le faire par lui-même. » L’enseignant permet donc à l’autre garçon de se tenir debout dans le coin à la place du garçon désobéissant. Il s’adresse ensuite aux autres élèves et leur explique que Tom ressemble beaucoup à ce que nous sommes en tant que pécheurs : nous ne pouvons pas nous tenir debout sous la colère de Dieu. Jésus vient et se tient debout dans le coin pour endurer la colère de Dieu à notre place. C’est le cœur de l’expiation de substitution.

8. Leur enseigner la nécessité de la foi en Christ.

Nos enfants doivent apprendre qu’ils ne peuvent recevoir Christ et son salut que par la foi. Comme le dit Jean 3.36 : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.» Un jour, Thomas Chalmers avait du mal à expliquer la foi à une femme. Quelque peu frustré, il l’a finalement quittée en sortant par sa cour arrière. Il est arrivé à un petit pont au-dessus d’un cours d’eau. Quand il est arrivé sur le pont, il l’a regardé, a touché le bord, mais s’est ensuite empressé de faire marche arrière, parce qu’il était réticent à y mettre tout son poids. La femme l’a regardé, pensant que son comportement était étrange. Mais Chalmers a continué son étrange façon de s’engager sur le pont, puis de faire marche en arrière. Finalement, la femme a crié de son porche arrière : « Allez-y. Engagez-vous sur ce pont avec confiance ! » Chalmers lui a alors crié : « Et vous, madame, vous devriez engager votre entière confiance dans le Seigneur Jésus-Christ ! » C’est ce que fait la foi : elle s’appuie sur le Sauveur. Le croyant se repose entièrement sur Christ, lui faisant entièrement confiance pour le salut et le pardon du péché.

9. Leur enseigner la sanctification et la sainteté.

Nous devons enseigner à nos enfants à consacrer leur vie à Jésus-Christ avec une vraie gratitude, à lui abandonner leur vie et à marcher en lui obéissant. C’est la définition biblique d’une vie sainte. La sanctification est le processus qui consiste à s’éloigner du péché et à se consacrer au service de Christ. Nous ne serons jamais complètement sanctifiés ici-bas, mais nous devons nous efforcer d’atteindre ce but et de progresser dans cette direction.

Tout en enseignant ces choses, prions pour nos enfants ce que l’apôtre Paul a prié pour les Colossiens : « C’est pour cela que nous aussi […] nous ne cessons de prier Dieu pour vous ; nous demandons que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle, pour marcher d’une manière digne du Seigneur et lui être entièrement agréables, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres et croissant par la connaissance de Dieu » (Col 1.9,10).

10. Leur enseigner les joies du ciel.

Nos enfants doivent apprendre ce que signifie entrer dans le sabbat éternel, c’est-à-dire être complètement libérés du péché, être rendus parfaits dans la sainteté et la justice, adorer et servir Dieu et l’Agneau dans le sanctuaire céleste, un monde sans fin. Montrons-leur la beauté et la joie du ciel en fixant leur esprit sur les réalités célestes. Dans Colossiens 3.1,2, nous lisons ceci : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Attachez-vous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre. Car vous êtes morts et votre vie est cachée avec Christ en Dieu.» Si nous n’enseignons pas à nos enfants les beautés et les joies du ciel, ils ne peuvent pas méditer sur ces choses; sans ce trésor céleste, leur esprit ne peut que se vautrer dans la saleté de ce monde.

Vous avez de belles occasions d’enseigner à vos enfants ces vérités glorieuses et éternelles tirées de la Parole de Dieu. Outre ces dix exemples, cependant, la Bible regorge de nombreux autres trésors de vérité, offrant une panoplie de sujets à aborder. Lancez-vous un défi : en tant que représentant de l’alliance de Dieu et parent-prophète pour vos enfants, enseignez fidèlement les vérités du « plein conseil de Dieu » et montrez-leur l’exemple d’une vie d’obéissance à Christ ancrée dans ces vérités. Tout en leur enseignant fidèlement ces choses, priez pour que Dieu, qui tient ses promesses, accomplisse son œuvre dans leur cœur.


Cet article est tiré du livre : La parentalité selon les promesses de Dieu de Joel R. Beeke