Que se passe-t-il lorsque nous voyons la gloire de Dieu ? (John Piper)

Comme Jonathan Edwards, j’avance que « la pensée ne peut accéder à la vérité de l’Évangile [et des Écritures] que par un seul chemin : sa gloire divine ».

Comment Jonathan Edwards m’a aidé

En dehors des Écritures elles-mêmes, c’est Jonathan Edwards qui m’a le plus aidé à comprendre cette expérience. Mais même de son vivant (1703-1758), son raisonnement semblait étrange pour beaucoup de ses contemporains. Sa culture avait beau être plus familiarisée avec le langage religieux que la nôtre, bon nombre de chrétiens trouvaient déconcertante, voire offensante, sa description de la vision de la gloire divine dans les Écritures. Voici comment Edwards exhorte son église, et comment j’aimerais nous exhorter :

« Rejetons tout préjugé contre la connaissance spirituelle. En effet, nombreux sont ceux qui nourrissent des préjugés contre toutes les expériences spirituelles dont ils ont vent. Ils entendent des ministres de l’Évangile parler en long et en large de l’illumination salvatrice, de la lumière qui pénètre un cœur, de découvertes, de conviction, d’une prise de conscience de notre déchéance, ou d’un aperçu de la gloire de Dieu, et leur réaction est empreinte de toutes sortes de préjugés. Un tel langage ne leur plaît pas. Ils ne croient pas vraiment que ces choses soient réelles ; certains vont même jusqu’à s’opposer aux expressions utilisées… Cette attitude constitue un très grand obstacle à l’illumination salutaire et à la connaissance spirituelle. C’est pourquoi, qu’aucun de nous n’entretienne des préjugés de cette nature. »

Croire une chose parce qu’elle est biblique et vrai

Autrement dit, si vous trouvez nouveau, étranger et même rebutant le langage que j’utilise pour expliquer comment la Bible révèle sa totale fiabilité, que cela ne devienne pas pour vous un obstacle sérieux à la connaissance spirituelle. Ce n’est évidemment pas parce qu’une chose est nouvelle – ou ancienne – qu’il faut la croire ! Il faut la croire parce qu’elle est biblique et vraie.

Au fil des années, j’ai appris que notre perception de la réalité peut être entravée si nous ne possédons pas le langage adéquat pour nommer la réalité. Si vous n’avez pas un nom pour la décrire, il est difficile de la recevoir ou de la transmettre. Si, par exemple, vous n’aviez pas le terme pour décrire la galanterie, sauriez-vous la reconnaître ? Pourriez-vous aider vos enfants à développer cette qualité ? 

L’Écriture nous aide à comprendre plus de vérité

Un des grands cadeaux de l’Écriture est qu’elle crée pour nous des catégories de pensée qui nous aident à comprendre plus de vérité. Et elle nous donne les termes pour parler de ces catégories que nous n’aurions pas sans la Bible. Comme Edwards, je vous encourage à tester les catégories et les termes de cet article par l’Écriture, pas seulement par votre expérience. Nous sommes tous des étudiants, et Dieu et ses voies n’ont pas fini de se révéler à nous.


Cet article est tiré du livre : Une gloire particulière de John Piper