Noël à la maison Piper (John Piper)

Joyeux Noël, chers auditeurs du podcast. Cet épisode est un épisode spécial en compagnie de Pasteur John et de sa femme, Noël Piper, qui fait une apparition rare avec nous aujourd’hui pour parler des traditions de Noël chez les Piper. Nous allons donc commencer par toi, Pasteur John. Tu as des enfants à la maison depuis plus de 40 ans ! Alors, à quoi ressemblait Noël chez les Piper quand vous aviez des enfants ? Quels étaient vos objectifs ?

Le jour de Noël et la façon dont nous le célébrons, la façon dont tout le monde le célèbre, devrait commémorer un événement dix millions de fois plus important que tout événement survenu au cours des 2 000 dernières années depuis que Jésus est ressuscité des morts. Dieu le Créateur de l’univers, infiniment saint, juste, sage, bon, soutenant l’univers par sa parole puissante (Hébreux 1.3), absolument indépendant de nous et n’ayant pas besoin de nous, existant pour toujours sans nous, s’est revêtu de la nature humaine et est entré dans ce monde précisément pour mourir pour des pécheurs afin que nous puissions vivre à jamais avec joie avec lui et non périr dans la colère de Dieu. C’est un euphémisme absolu quand l’ange dit à la naissance de Jésus :

« N’ayez pas peur, car je vous annonce une bonne nouvelle qui sera une source de grande joie pour tout le peuple » (Luc 2.10).

Les objectifs des Piper pour Noël

Au fil des ans, nous avons eu deux objectifs à la maison Piper avec nos cinq enfants et nos invités.

1) Nous voulons être centrés sur Christ en toute chose. Tel est l’objet de cette fête – « une source de grande joie » – parce que c’est l’effet que l’ange a dit qu’elle devrait avoir, et c’est ce que cette célébration produit quand on saisit vraiment ce qu’elle représente. Cela signifie donc, pour nous, qu’il y a plus de 45 ans,

2) nous avons dû repenser tout ce que les gens font habituellement. Et certains éléments des traditions de notre enfance avec lesquelles nous avons grandi sont demeurés, et d’autres ont disparu, et certaines choses ont été adaptées et d’autres ont tout simplement été totalement recréés. Le père Noël a été mis de côté. Sa participation n’est pas utile. Il est une distraction de la majesté et de la joie de Christ. Donner des cadeaux est demeuré. Cela nous paraissait comme une belle, merveilleuse et heureuse expression du cœur de Dieu, de sa générosité pour nous. Et puis nous avons adapté et créé d’autres choses.

Les traditions spécifiques de Noël des Piper

Noël, la femme de John Piper, est ici avec moi. Les Piper ont entrepris de transformer leur maison pour que, partout où ils regardent, les enfants et les invités puissent y voir Noël : Noël et sa signification réelle. Alors, Noël, qu’est-ce qui t’a guidée en particulier ? Parce que tu as vraiment trouvé beaucoup d’idées à ce sujet. Qu’est-ce qui t’a guidée dans ta réflexion alors que tu as mis les choses en place pour les Fêtes ?

Noël : Une des choses que j’ai apprises quand nos enfants étaient très jeunes, c’est que les tout petits comprennent les symboles. Ce sont donc des choses tangibles. Tout de suite, quand je pense à Noël, à quoi je pense ? Bethléem et l’étable, regarder, penser et parler de ce que Dieu y faisait. Ainsi, les crèches sont une partie importante de ce qui se trouve dans notre maison ou dans nos fenêtres et que les gens peuvent voir à l’extérieur pendant la période de Noël.

Il y a une crèche principale que nous avons eu presque tout notre mariage qui est sur une table spéciale dans le salon qui est la première chose que vous voyez quand vous entrez dans notre maison, quand vous entrez dans le salon. C’est sous cette table que nous rassemblons nos cadeaux les uns pour les autres. Et puis il y a des crèches et des choses qui représentent Bethléem partout. Chaque fois que quelqu’un voyage quelque part et me demande s’il peut m’apporter un cadeau, je lui réponds toujours : j’adorerais avoir une crèche qui vient de là-bas.

John : Nous avons donc un éléphant dans notre crèche.

Noël : Parce que les sages sont venus de l’est, et nous ne savons pas s’ils sont venus à dos de chameau.

John : C’est vrai. Donc, dans la salle à manger, Noël, sur le buffet, il y a autre chose qui est un peu inhabituel. Comment tu appelles ça ? Qu’est-ce que c’est ? Pourquoi faisons-nous cela ?

Noël : Nous l’appelons l’Arbre de Jésus. C’est une combinaison de ce que certaines personnes ont peut-être et appellent un arbre de Jessé ou un arbre de Bethléem, mais je l’appelle un arbre de Jésus, parce que c’est la seule fois dans l’année où nous pouvons mettre devant nous toutes sortes de symboles, des images de mots – qui représentent des mots de la Bible – à propos de qui est Jésus.

John : Et quand tu dis arbre, tu veux dire…

Noël : Une branche nue, oui, qu’on a coupée d’un buisson dans le jardin. Et donc certaines des choses qui y sont accrochées pourraient en fait être des décorations de Noël, mais d’autres choses seraient, peut-être, une scie qui représenterait une partie de la vie de Jésus. Il était menuisier avec son père. Ou il pourrait y avoir une gerbe de blé, et cela pourrait représenter Ruth dans son arbre généalogique ou cela pourrait le représenter comme étant le Pain de Vie. Il y aurait des clous, parce qu’il était charpentier dans sa vie ou parce qu’il est mort sur la croix pour nous. Donc, des choses qui représentent les prophéties qui conduisent à Jésus, des choses qui représentent des événements dans sa vie, des choses qui tournent particulièrement autour de l’événement de Bethléem.

John : Oui, c’est donc une branche noueuse et cassée. De quel arbre près du coin du garage la trouvons-nous ? 

Noël : C’est un vieux bosquet de lilas que nous utilisons. 

John : Il y a aussi cette autre tradition qui commence au début de l’avent que nous appelons le « sac du berger ». Peux-tu leur en dire plus ?

Noël : J’essayais de trouver des moyens pour que les enfants puissent offrir un cadeau à Jésus puisque c’est son anniversaire, et c’est ainsi que les enfants comprennent les anniversaires : on donne un cadeau à la personne qui fête son anniversaire. Nous avons donc des petits sacs en toile de jute que j’ai faits, mais vous pourriez utiliser n’importe quel petit sac, et au début de décembre, les enfants y mettent de l’argent qu’ils ont gagné en accomplissant des tâches pour lesquelles ils ne seraient normalement pas payés. Mais pendant cette saison, je leur donne de l’argent. Ainsi, cela me procure aussi des assistants enthousiastes pour quand j’ai besoin d’aide supplémentaire.

Mais au début du mois, nous réfléchissons à la destination de ce don, par exemple à des ministères chrétiens comme « Joni and Friends » ou à « Samaritan’s Purse » – une organisation à laquelle nous aimerions faire un don. Et nous parlons de ce que signifie donner un cadeau à Jésus, parce qu’on ne peut pas simplement le mettre dans sa main. Et puis la veille de Noël, les enfants mettent l’argent de leur sac près de la crèche dans notre crèche spéciale, et nous parlons de comment nous donnons un cadeau à Jésus. Notre cadeau est de l’argent, mais ce n’est qu’un symbole de la manière dont les bergers, par exemple, sont venus adorer Jésus, de leur don d’adoration à Jésus. Et puis, le matin de Noël, nous mettons des cadeaux pour eux dans ces petits sacs.

L’une de ces choses sera une décoration de Noël centrée sur Christ pour eux qu’ils peuvent mettre de côté pour quand ils auront leur propre maison un jour. Et puis il y a d’autres petites choses que nous avons recueillies au fil du temps pour eux, et nous parlons de la façon dont Dieu bénit les gens qui viennent à lui avec leurs dons de louange.

John : J’adore ces petits sacs. J’aime tellement le fait que les enfants les remplissent d’argent et puis y reçoivent ces cadeaux. Encore une chose. Le matin de Noël, nous nous levons et avant d’ouvrir les cadeaux, nous lisons l’histoire, mais nous ajoutons à la lecture quelque chose d’autre, Noël, qui s’avère être une chose très heureuse, surtout pour les petits enfants.

Noël : Et je sais qu’il y a d’autres familles qui le font aussi. Nous mettons en scène l’histoire de Noël. Tous ceux qui sont là, adultes et enfants. Quand les enfants étaient très petits, ils aimaient sortir tout ce qu’ils pouvaient trouver qui pouvait être des costumes de n’importe où. Maintenant, c’est beaucoup plus simple, mais nous utilisons le récit de Luc comme guide pour le déroulement de l’histoire. Et c’est une autre facette du fait d’être tangible et de rentrer dans le récit physiquement, en pensant à Jésus qui est né dans la mangeoire et à la gloire qui a été annoncée quand cela s’est produit.

John : Je pense que nous l’avons même fait quand notre premier enfant jouait le rôle de Jésus, c’est-à-dire du petit bébé sur les genoux de Marie, qui était juste Noël et moi et le bébé et les invités qui étaient là. Ainsi, chaque fois que nous avions un nouvel enfant, nous avions un nouveau Jésus à mettre dans la pièce. C’était vraiment génial.

Mais c’est la veille ou le jour de Noël, et les gens ont beaucoup de choses à faire. Donc, nous voulions juste dire à tout le monde : merci d’avoir écouté Pasteur John Piper vous répond. Nous vous souhaitons à tous un joyeux Noël centré sur Christ et plein de joie !


Pasteur John Piper vous répond présente les réponses que le pasteur John Piper donne à des questions théologiques et pastorales difficiles. Ce podcast, créé en partenariat avec Desiring God, vous est offert par Revenir à l’Évangile, un blog et un ministère de Publications Chrétiennes. Pasteur John répondra à deux questions chaque semaine. Vous pourrez entendre ses réponses sur notre blog, Facebook, Youtube, Apple Itunes Store et sur l’appareil que vous utilisez pour écouter des podcasts