L’incapacité de la loi à sauver – Actes 15.10-11 (John MacArthur)

Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en mettant sur le cou des disciples un joug que ni nos pères ni nous n’avons pu porter ? Mais c’est par la grâce du Seigneur Jésus que nous croyons être sauvés, de la même manière qu’eux. (Actes 15.10-11)

Pierre met en garde les judaïsants contre le danger de [tenter] Dieu, car il ne leur revient pas de mettre à l’épreuve ou de remettre en question l’Évangile de grâce. L’apôtre précise habilement qu’il est insensé de [mettre] sur le cou des disciples un joug que ni leurs pères ni eux [n’ont] pu porter, en comparant la Loi à un joug qui blesse et écrase. Quant aux scribes et aux pharisiens légalistes, Jésus n’a-t-il pas dit : « Ils lient des fardeaux pesants, et les mettent sur les épaules des hommes, mais ils ne veulent pas les remuer du doigt » (Mt 23.4 ; voir aussi Lu 11.46) ? En effet, il est insensé pour les légalistes de s’attendre à ce que les païens endossent un fardeau qu’eux-mêmes trouvent trop lourd à porter et dont ils se réjouissent d’être délivrés.

Il est tout aussi injuste pour les légalistes d’imposer aux païens ce qui n’a rien donné de bon pour les Juifs, puisque aucun des auditeurs juifs de Pierre n’a été sauvé par la Loi, n’a été purifié de ses péchés par la Loi et n’a reçu l’Esprit en observant la Loi (voir Ga 3.2,3). Si donc l’observance de la Loi n’est pas parvenue à réaliser aucune de ces choses vitales pour eux, pourquoi alors l’exiger des païens ?

Le salut par la grâce

Pierre termine son discours par une proclamation retentissante de la vérité glorieuse selon laquelle le salut s’obtient par le seul moyen de la grâce : c’est par la grâce du Seigneur Jésus que nous croyons être sauvés, de la même manière qu’eux. Bref, que ce soit pour les Juifs ou les païens, il n’y a toujours eu et n’y aura toujours qu’un seul moyen d’être sauvé.


Cet article est tiré du livre : Actes, 13-28 – John MacArthur de John MacArthur