Exposer les faux docteurs – Galates 5.7-12 (John MacArthur)

Vous couriez bien : qui vous a arrêtés pour vous empêcher d’obéir à la vérité ? Cette influence ne vient pas de celui qui vous appelle. Un peu de levain fait lever toute la pâte. J’ai cette confiance en vous, dans le Seigneur, que vous ne penserez pas autrement. Mais celui qui vous trouble, quel qu’il soit, en portera la peine. Pour moi, frères, si je prêche encore la circoncision, pourquoi suis-je encore persécuté ? Le scandale de la croix est donc aboli ! Puissent-ils être retranchés, ceux qui mettent le trouble parmi vous ! (Galates 5.7-12)

Après avoir exposé les dangers des fausses doctrines qui menacent les Galates, Paul expose la nature corrompue de ceux qui épousent ces doctrines.

Comme son Seigneur, Paul a beaucoup de patience avec ceux qui sont prisonniers même des pires péchés moraux. Mais autant ils peuvent tous deux condamner ces péchés et mettre en garde contre eux, autant ils manifestent tous deux de l’amour pour ceux qui en sont coupables.

L’exemple de Jésus

C’est avec douceur, que Jésus a repris la femme aux nombreux divorces près du puits de Jacob, de même que celle qui a été prise en flagrant délit d’adultère, et il leur a offert son aide avec douceur et encouragement (Jn 4.7-26 ; 8.3-11). Et Jésus n’a pas eu honte de manger avec le malhonnête Zachée qui était haï de tous, avant même que celui-ci ne se soit repenti et ne soit venu à la foi qui sauve (Lu 19.1-10). Mais Jésus n’avait que des paroles de condamnation pour les scribes et les pharisiens convaincus de leur propre justice, qui avaient une vie extérieure impeccable selon les rituels religieux, mais qui refusaient de reconnaître leur besoin spirituel et qui corrompaient l’esprit du peuple avec leur perversion légaliste du véritable judaïsme.

Les scribes et les pharisiens étaient les principaux docteurs et interprètes des Écritures. Quand un homme était initié au rôle de scribe, on lui donnait une clé qui symbolisait sa compétence en matière d’enseignement. Pourtant, Jésus les a traités d’hypocrites, de trompeurs, d’extorqueurs, de prédicateurs égarés, de conducteurs aveugles, d’insensés, de sépulcres blanchis, de compagnons de ceux qui tuent les prophètes, de meurtriers, de serpents, de race de vipères et de futurs persécuteurs de son Église (Mt 23.13-36). Le pire reproche qu’on pouvait leur faire, cependant, est celui que leur a fait Ésaïe plus de 600 ans auparavant : « C’est en vain qu’ils m’honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d’hommes » (Mt 15.9 ; voir És 29.13).

Paul suit les traces du Christ

Paul aussi est patient avec ceux qui sont pris dans le péché, comme le montrent ses lettres aux croyants peu mûrs, divisés et immoraux de l’Église de Corinthe. Mais, encore comme le Seigneur, ses attaques les plus sévères s’adressent à ceux qui corrompent la vérité de Dieu et induisent les autres en erreur.


Cet article est tiré du livre : Galates – John MacArthur de John MacArthur