Dieu est digne

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Quelle est la seule réaction appropriée à cette manifestation divine de la gloire de Dieu ? L’adoration. Le texte nous présente la conséquence directe de ce sermon : « Aussitôt Moïse s’inclina à terre et adora » (Ex 34.8). Moïse ressent un sentiment d’urgence à réagir au message de cette proclamation divine. Cette prédication incite Moïse à adorer Dieu sur-le-champ, intuitivement – à agir là, tout de suite. En entendant la prédication de Dieu, Moïse ressent qu’il doit saisir l’instant. Moïse ne rentre pas chez lui pour prier à ce sujet. Quand Dieu prêche, il est nécessaire de répondre immédiatement.

Quand la connaissance de Dieu est révélée, elle doit susciter une réaction immédiate dans la vie de ceux qui la reçoivent. Quand Dieu se fait connaître à nous, nous devons réagir spontanément en l’adorant.

« Aussitôt Moïse s’inclina à terre et adora » (Ex 34.8). Sa posture est celle d’une soumission complète, d’un abandon total à Dieu. Il se livre complètement à lui. Il s’humilie sous la main puissante de Dieu et se prosterne pour le révérer. Ce serviteur de Dieu ne pouvait se tenir debout en sa présence – pas après une telle démonstration de sa souveraine compassion. Il doit s’agenouiller devant Dieu dans une humble révérence et reconnaître que Dieu seul est digne. Dans le Nouveau Testament, l’un des mots pour adorer (proskuneô en grec) signifie « embrasser la main en signe de révérence ». Adorer, c’est démontrer une profonde affection envers Dieu et, dans son essence, cela s’apparente à embrasser sa main.

Une plus grande vision de la gloire de Dieu – telle que celle que Moïse a reçue –, nous conduit à une plus grande adoration de Dieu. Plus la théologie que nous recevons de Dieu est élevée, plus notre doxologie envers lui est élevée. La Parole de Dieu produit l’adoration de Dieu ; la révélation de Dieu à propos de lui-même produit en nous un sentiment de révérence à son égard. Il n’y a qu’une seule chose qui cause une adoration authentique : le fait de connaître Dieu et de l’adorer pour ce qu’il est, et pour ce qu’il a fait pour nous par Christ.


Cet article est tiré du livre : Fais-moi voir ta gloire de Steve Lawson