Comment l’Esprit nous transforme ? (Frank Allred)

Nous sommes différents

Il existe une confirmation de notre statut d’enfants de Dieu. Les changements que l’Esprit opère dans notre vie confirment son témoignage dans notre cœur. Nous sommes différents, nous le savons et nous savons également que nous n’aurions pas pu nous transformer nous-mêmes. Certains d’entre nous ont essayé de s’améliorer pendant des années, mais sans succès. Maintenant, la preuve que nous sommes nés de nouveau saute aux yeux par notre vie.

Ne sommes-nous pas coupables de propre justice en présentant ce que nous sommes désormais comme preuve de notre statut d’enfants de Dieu ? Pas du tout. Nous ne nous appuyons pas sur une bonté naturelle pour nous glorifier, mais sur des grâces spirituelles pour lesquelles nous sommes reconnaissants. Nous savons que ces grâces nous ont été accordées par l’Esprit. De toutes façons, à partir du moment où nous avons placé notre confiance en Christ, nous avons renoncé à l’idée qu’il pourrait y avoir un quelconque mérite à notre bonté personnelle.

S’examiner sois-même

Cette façon d’établir notre statut s’accorde avec l’Écriture. Comme nous l’avons déjà vu, Paul nous exhorte à nous examiner nous-mêmes pour savoir si nous sommes «dans la foi» (2 Corinthiens 13:5). Si nous pratiquons cet exercice, nous acquerrons la ferme conviction que nous devons à la grâce de Dieu notre nouvelle nature spirituelle. Tel était en tout cas le sentiment de l’apôtre : «Par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n’a pas été vaine» (1 Corinthiens 15:10). Paul était fier de pouvoir affirmer : «Ce qui fait notre gloire, c’est ce témoignage de notre conscience, que nous nous sommes conduits dans le monde, et surtout à votre égard, avec sainteté et pureté devant Dieu» (2 Corinthiens 1:12).

Quelle est donc la preuve que nous sommes enfants de Dieu ? Nous savons que nous sommes enfants de Dieu parce que nous gardons ses commandements (1 Jean 2:3), parce que nous haïssons le péché (3:9,10), et parce que nous aimons nos frères (v.14). Nous cherchons aussi à en savoir davantage au sujet de Jésus-Christ (Philippiens 3:10) ; le culte et la communion fraternelle nous remplissent de joie (1 Jean 5:7). Comme enfants de Dieu, nous nous adressons en toute confiance à notre Père céleste (Philippiens 4:6), et nos péchés nous attristent (Romains 7:24).

Nous avons faim et soif de justice et de pureté ; nous désirons vivre en paix avec les autres, mais nous sommes prêts, s’il le faut, à souffrir pour la cause de Christ (Matthieu 5:11,12 ; 1 Corinthiens 4:11). En manifestant ces vertus, si étrangères à notre nature humaine, nous savons que nous sommes les enfants spirituels de Dieu. Aucune autre conclusion ne peut s’imposer.

Nous sommes son ouvrage

Cette preuve révèle la fausseté des propos de ceux qui affirment l’impossibilité de nous approprier individuellement les promesses de salut, puisqu’elles ne nous sont pas adressées de façon nominative. Ils disent qu’Abraham pouvait être sûr de son salut, parce que Dieu l’avait appelé par son nom, ce qui n’est pas notre cas. Mais il n’est absolument pas nécessaire que Dieu cite notre nom, car l’Écriture indique avec suffisamment de clarté qui sont ceux auxquels les promesses de Dieu s’appliquent. L’Écriture ne les reconnaît pas à leur nom, mais à leur caractère. Grâce au jugement du Saint-Esprit en eux, ceux- là sont en mesure de conclure qu’ils sont les enfants auxquels Dieu adresse ses promesses. «Nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance afin que nous les pratiquions» (Éphésiens 2:10).

En résumé, nous savons que nous sommes les enfants de Dieu si l’Esprit de Dieu nous a fait naître de nouveau par la Parole de Dieu et si par elle il continue de nous éclairer concernant l’espérance à laquelle nous avons été appelés. Il enracine dans notre cœur la conviction que nous sommes enfants de Dieu et la confirme par les preuves d’une vie transformée. Toutes ces preuves s’ajoutent les unes aux autres et aboutissent à une formidable assurance.


Cet article est tiré du livre : « Êtes-vous sûr d’être sauvé ? » de Frank Allred