3 preuves bibliques que les enfants sont une bénédiction (John MacArthur)

Tout d’abord, l’Écriture nous enseigne que les enfants sont une bénédiction du Seigneur. Dieu les a créés pour être une bénédiction. Ils sont censés conférer joie, plénitude, sens, bonheur et satisfaction à notre vie. Être parent, c’est une grâce que Dieu nous accorde.

Même dans un monde comme le nôtre, déchu et infesté par le péché, cela demeure vrai. Au milieu du mal, les enfants sont un exemple de l’amour de Dieu. Ils sont la preuve vivante que la miséricorde de Dieu touche même les créatures pécheresses et déchues.

Une bénédiction pour Ève

Souvenez-vous qu’Adam et Ève ont mangé du fruit défendu avant d’avoir conçu leur premier rejeton. Pourtant, Dieu ne les a pas tout simplement anéantis pour créer une nouvelle race. Il a plutôt permis à Adam et Ève d’accomplir le commandement qui leur avait été donné avant la chute : « Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre » (Genèse 1.28). Ensuite, il a mis en œuvre un plan de rédemption qui, finalement, allait toucher d’innombrables descendants d’Adam (Apocalypse 7.9,10). Les enfants engendrés par Ève portaient donc l’espoir que les pécheurs pourraient être sauvés. Lorsque Dieu a maudit la terre en raison du péché d’Adam, il a multiplié les douleurs de l’enfantement (Genèse 3.16), mais il n’a pas annulé la bénédiction qui en découlait.

Ève elle-même l’a reconnu. Dans Genèse 4.1, il est dit : « Adam connut Ève, sa femme ; elle conçut, et enfanta Caïn, et elle dit : J’ai acquis un homme de par l’Éternel ». De toute évidence, elle reconnaissait que son enfant lui venait du Seigneur. Elle voyait en lui un don venant de celui contre qui elle avait péché et elle débordait de joie. Malgré la douleur de l’enfantement, et malgré le fait que l’enfant venait au monde pécheur, elle savait que ce dernier était un symbole de la grâce que Dieu lui avait faite.
Au verset 25, on lit : « Adam connut encore sa femme; elle enfanta un fils, et l’appela du nom de Seth, car, dit-elle, Dieu m’a donné un autre fils ». Ève savait que les enfants sont des dons bénis de Dieu.

Une bénédiction pour Ismaël

Qu’en est-il des enfants des non-croyants ? Ils symbolisent également la bénédiction divine. Dans Genèse 17. 20, Dieu promet de bénir Ismaël. Comment le fera-t-il ? En multipliant ses enfants et ses descendants. Il dit à Abraham : « À l’égard d’Ismaël, je t’ai exaucé. Voici, je le bénirai, je le rendrai fécond, et je le multiplierai à l’infini ».

Léa et Rachel

À travers l’Écriture, nous découvrons un thème récurrent qui indique que les enfants sont une bénédiction venant de la main miséricordieuse de Dieu. Cela devient évident, par exemple, dans le conflit opposant Léa à Rachel pour l’affection de Jacob. Dans Genèse 29.31-33, on peut lire : « L’Éternel vit que Léa n’était pas aimée ; et il la rendit féconde, tandis que Rachel était stérile. Léa devint enceinte, et enfanta un fils, à qui elle donna le nom de Ruben ; car elle dit : l’Éternel a vu mon humiliation, et maintenant mon mari m’aimera. Elle devint encore enceinte, et enfanta un fils, et elle dit : l’Éternel a entendu que je n’étais pas aimée, et il m’a aussi accordé celui-ci. »

Remarquez que la compassion de Dieu à l’égard de Léa se manifeste lorsqu’il lui permet d’avoir des enfants. C’est le Seigneur qui l’a rendue féconde, et Léa a reconnu ce fait.
Pendant ce temps, bien que Jacob aimait davantage Rachel, cette dernière avait l’impression que sa stérilité signifiait, en quelque sorte, qu’elle était moins bien considérée. L’Écriture dit : « elle porta envie à sa sœur, et elle dit à Jacob : Donne-moi des enfants ou je meurs ! » (Genèse 30.1.)
La Bible dit ensuite : « La colère de Jacob s’enflamma contre Rachel, et il dit : Suis-je à la place de Dieu, qui t’empêche d’être féconde ? » (verset 2.) Lui aussi reconnaissait que Dieu seul a le pouvoir de donner des enfants.

Rachel était tellement déterminée à avoir des enfants qu’elle a mis au point un plan mal avisé, selon lequel elle recourrait aux services d’une mère porteuse en la personne de sa servante Bilha. De ce fait, elle compliquait davantage la relation polygame qui était la source de son conflit avec Léa. En fin de compte, Dieu a béni Rachel en lui donnant des enfants à elle aussi, et elle l’a loué pour sa bonté à son égard : « Elle devint enceinte, et enfanta un fils, et elle dit : Dieu a enlevé mon opprobre. » Rachel est morte en donnant naissance à Benjamin, et tandis qu’elle rendait l’âme, la sage-femme lui a donné ces mots d’encouragement : « Ne crains point, car tu as encore un fils ! » (Genèse 35.17.)

À travers ce récit relatant l’histoire de ceux qui ont engendré les diverses tribus du peuple de Dieu, il ressort un fait évident : toutes les parties concernées comprenaient que les enfants étaient des bénédictions du Seigneur.

Les enfants apportent de la joie

D’après le plan merveilleux de Dieu, les enfants sont donnés aux parents pour leur apporter joie, bonheur, satisfaction et amour. Psaume 127.3-5 dit expressément :

Voici, des fils sont un héritage de l’Éternel, Le fruit des entrailles est une récompense, Comme les flèches dans la main d’un guerrier, Ainsi sont les fils de la jeunesse. Heureux l’homme qui en a rempli son carquois ! Il ne sera pas confus, Quand ses fils parleront avec des ennemis à la porte.

De toute évidence, dans le plan de Dieu, les enfants sont supposés être une bénédiction et non une épreuve. Et ils sont habituellement une bénédiction quand ils apparaissent. Mais s’ils sont abandonnés à ce monde et s’ils ne reçoivent pas le genre de protection dont ils ont besoin, ils vous briseront le cœur.


Cet article est tiré du livre : Parents chrétiens… que faire ? de John MacArthur