Est-ce qu’honorer ses parents peut rallonger nos jours? (John MacArthur)

Examinons la promesse qui accompagne le cinquième commandement : « afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre » (Éphésiens 6.3). Encore une fois, c’est le seul des dix commandements qui soit assorti d’une promesse de bénédiction pour ceux qui obéissent. Ce commandement, parce qu’il est la clé de toutes les relations humaines, est tellement vital que Dieu lui-même l’a souligné en lui ajoutant cette promesse.

La promesse comporte deux aspects : « que tu sois heureux », ce qui vise la qualité de vie, et « que tu vives longtemps sur la terre », cela concerne la durée de vie. Ceux qui honorent leurs parents ont tendance à vivre de manière plus épanouie et plus longtemps que ceux qui vivent dans une attitude de rébellion.

Une promesse pour nous

Certains pensent que cette promesse ne s’applique qu’à l’Israël du temps de l’Ancien Testament, car, en tant que nation terrestre par laquelle Dieu allait susciter la lignée du Messie, elle bénéficiait de nombreuses promesses tangibles, terrestres et physiques qui ne s’appliquent pas littéralement aux chrétiens (par ex. Genèse 13.15 ; Ézéchiel 37.21-28). Mais l’apôtre Paul cite cette promesse pour montrer qu’elle s’applique également aux croyants du Nouveau Testament.
Une garantie à toute épreuve?

Cette promesse est-elle, pour autant, une garantie à toute épreuve ? Faut-il comprendre que la récompense de la soumission à ses parents est toujours une vie longue et satisfaisante ? Non. Il arrive que certaines personnes qui obéissent à leurs parents et qui les honorent meurent jeunes. Mais, toutes exceptions mises à part, il est certainement vrai que l’obéissance a pour conséquence une vie plus longue et plus harmonieuse, tandis qu’une attitude rebelle entraîne la détresse et parfois une mort prématurée.
En d’autres termes, la soumission à ses parents est dans l’intérêt de l’enfant. Non seulement elle est juste aux yeux de Dieu (Éphésiens 6.1), mais elle est aussi ce qu’il y a de meilleur pour l’enfant. L’obéissance préserve l’enfant de tout un monde de malheurs. Une juste attitude, marquée par la soumission et le respect, le sauvera d’une vie pleine d’amertume, de colère et de ressentiment. D’une façon générale, elle prolongera sa vie et la rendra certainement plus épanouie et plus riche.


Cet article est tiré du livre : Parents chrétiens… que faire ? de John MacArthur