Le Nouveau Testament résonne d’appels à la sainteté. Il nous prescrit de nous abstenir des convoitises charnelles (1 Pi 2.11), de mortifier les actions du corps (Ro 8.13), de ne pas aimer le monde (1 Jn 2.15), de fuir l’immoralité (1 Co 6.18), de nous dépouiller du vieil homme (Ép 4.22), et de centrer nos pensées sur ce qui est vrai (Ph 4.8). Nous y découvrons les commandements de laisser la Parole de Christ habiter en nous dans toute sa richesse (Col 3.16), de revêtir la cuirasse de la justice (Ép 6.14), de traiter durement notre corps pour l’assujettir (1 Co 9.27), et d’offrir notre corps comme un sacrifice vivant (Ro 12.1). Nous entendons l’appel de l’apôtre Paul à nous purifier de toute souillure de la chair (2 Co 7.1), à marcher selon l’Esprit (Ga 5.16), et à rejeter toute amertume, colère et malice (Ép 4.31).
Pierre cite le Lévitique dans son exhortation à mener une vie disciplinée et pieuse : « Puisque celui qui vous a appelé est saint, vous aussi, soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit : Vous serez saints, car je suis saint » (1 Pi 1.15,16). La plupart des chrétiens sont familiarisés avec ces commandements – nous les connaissons et nous y souscrivons.
L’assentiment mental ne suffit pas
Toutefois, la familiarité et l’assentiment mental ne suffisent pas pour produire des résultats conformes aux commandements. En fait, l’Église semble perdre rapidement la bataille de la sainteté et de la pureté. Songez à la mondanité qui imprègne l’Église aujourd’hui. Certaines congrégations ne se différencient pratiquement pas du monde ; beaucoup d’autres évoluent rapidement vers une trajectoire similaire. D’autres encore n’affichent pas nécessairement leur penchant pour le monde sur leurs manches, mais leurs actes extérieurs de piété et de dévotion ne peuvent pas dissimuler la corruption qui règne en leur sein.
La raison est simple. La lutte pour être saint ne se déroule pas seulement sur le plan des professions de foi publiques et des manifestations extérieures. Si le peuple de Dieu veut être saint, nous devons d’abord remporter la bataille de l’intérieur.
Cet article est tiré du livre : Demeurez fermes de John MacArthur
