Un amour qui purifie (John MacArthur)

Voici dans quel but Christ a aimé l’Église d’un amour qui se sacrifie : « afin de la sanctifier en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole, pour faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable » (Ép 5.26,27). C’est un amour qui purifie et qui nous enseigne cette vérité fondamentale : lorsque nous aimons quelqu’un, la pureté de cette personne est notre objectif. Nous ne pouvons pas aimer une personne et en même temps vouloir la souiller.

Le grand amour de Christ pour son Église fait en sorte qu’il ne tolère aucun péché – qu’il s’agisse d’une impureté morale ou spirituelle. Cependant, il ne se contente pas de condamner le mal chez ceux qu’il aime ; il cherche à les purifier. Alors que nous conti- nuons à confesser nos péchés, Christ est « fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité» (1 Jn 1.9).

L’amour ne veut que le meilleur pour celui qu’il aime, et il ne peut pas supporter qu’un être aimé soit corrompu ou trompé par quelque chose de mauvais ou de dangereux. Maris, saviez-vous que le fait d’épouser votre femme l’a purifiée en la retirant du monde et en la séparant de son passé ? Quelles que soient les relations qu’elle a pu avoir ou la complaisance dont elle a peut-être fait preuve, le mariage la met à part et la purifie. Si vous aimez vraiment votre femme, vous ferez tout ce qui est en votre pouvoir pour maintenir sa sainteté, sa vertu et sa pureté chaque jour de votre vie. Cela veut évidemment dire de ne rien faire pour la souiller. Ne l’exposez ni ne la laissez s’adonner à quoi que ce soit qui pourrait susciter de l’impureté dans sa vie. Ne l’exposez pas à la tentation de pécher, par exemple, en provoquant une dispute sur un sujet que vous savez délicat pour elle. Une situation encore pire est celle d’un mari qui flirte avec une secrétaire ou une voisine. Si vous agissez ainsi, vous donnez à votre femme une raison de se sentir rejetée et seule – et peut-être de commencer à flirter elle-même. Ce que vous faites compromet non seulement votre propre pureté morale, mais aussi celle de votre femme, et vous partagez la responsabilité de toute indiscrétion ou immoralité dans laquelle elle pourrait être tentée de s’impliquer. L’amour cherche toujours à purifier.

Dans la Grèce antique, une future mariée était conduite à une rivière pour y être baignée et rituellement purifiée de toutes les souillures de sa vie passée. Cela lui permettait de se marier sans aucune tache morale ou sociale; elle était symboliquement pure. Mais la purification des croyants par Christ n’est pas rituelle ni symbolique ; elle est réelle et complète. Il a purifié l’Église « en la lavant par l’eau de la parole, pour faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable » (Ép 5.26,27). La grâce salvatrice rend les croyants saints par l’action purificatrice de la Parole de Dieu, pour qu’ils soient présentés à Christ comme son épouse pure, et qu’ils demeurent à jamais dans son amour. C’est avec le même but et dans ce même amour que les maris doivent cultiver la pureté, la justice et la sainteté de leur femme.


Cet article est tiré du livre : « Un dessein divin » de John MacArthur