Que désires-tu le plus ? Christ ou ce que tu veux qu’il te donne ? (Ken Mbugua)

Que désires-tu le plus ? La réponse à cette question t’aidera à identifier ton dieu. Les prédicateurs de l’évangile de la prospérité incitent les gens à se tourner vers Christ. Toutefois, la motivation qu’ils donnent aux gens, c’est une bonne santé, la richesse, un époux ou une épouse, un emploi, des promotions. Dans ce faux évangile, on ne nous amène pas à désirer, à chercher ou à valoriser Christ. Jésus est plutôt vu comme un simple moyen pour parvenir à ces choses matérielles dont nos cœurs mondains sont affamés. Et ce que ton cœur désire plus que Dieu devient alors ton dieu.

Les saintes Écritures montrent clairement que ce n’est pas l’or, mais Dieu lui-même qui est le but de notre salut. Connaître Dieu, être unis à lui et être réconciliés avec lui sont les buts vers lesquels la Bible nous oriente. « Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu » (1 Pi 3.18). Notez bien les mots afin de dans ce verset, cela nous aide à mieux comprendre la raison pour laquelle Christ a souffert et est mort. Il a souffert et est mort afin de nous amener à Dieu.

Jésus-Christ lui-même a parfaitement résumé la raison centrale et le but de notre salut dans sa prière adressée au Père : « Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé » (Jn 17.3). Lorsque Paul enseignait les Colossiens sur la gloire de l’œuvre de Dieu en nous, il s’est focalisé sur notre union avec le Christ. « À qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, à savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire » (Col 1.27).

L’Évangile parle d’un Dieu infiniment grand qui nous offre le don le plus magnifique que l’on ne puisse imaginer : lui-même. C’est l’incroyable beauté de l’Évangile – les pécheurs peuvent connaître Dieu et se réjouir en lui pour toujours. Le peuple de Dieu, à travers les âges, a compris qu’il n’y a rien de plus merveilleux. Pourtant, l’évangile de prospérité réduit Dieu à un « papa gâteau », considérant ainsi les choses matérielles comme le but de l’évangile. Ce n’est pas pour nous faire bénéficier des bienfaits temporaires de la prospérité matérielle que Jésus est mort pour nous.

Jésus est mort pour nous réconcilier avec Dieu. Et le point central du salut qu’il nous apporte est que nous puissions connaître Dieu d’une manière profonde et personnelle.

Pouvez-vous comprendre qu’un message où l’on remplace Dieu par la richesse, la santé et la prospérité nous présente un petit dieu qui n’est pas Dieu du tout ?

La santé, la prospérité et la richesse ne sont pas ce qui fait la gloire de l’Évangile, ni le but pour lequel Christ est mort, et ils sont de très petits dons comparés à la communion que nous avons avec le Dieu tout‑puissant. Ce sont les choses que le monde recherche : de faux dieux. Prêcher que les bénédictions temporaires et matérielles constituent le but de notre salut, c’est faire du christianisme une idolâtrie et c’est échanger la gloire de Dieu contre quelque chose qui a peu de valeur.

Cet article est tiré du livre, La prospérité ? : à la recherche du vrai évangile