« Car je suis l’Éternel, je ne change pas ; et vous, enfants de Jacob, vous n’avez pas été consumés. » – Malachie 3:6.
L’étude la plus exaltée qui puisse engager l’esprit de l’enfant de Dieu concerne le nom, la nature, l’être, l’oeuvre et l’existence du grand Dieu qu’il appelle son Père. La contemplation de l’être divin procure un bien surabondant à l’esprit humain régénéré. C’est un sujet si vaste que nos pensées se perdent dans son immensité, si profond que notre orgueil se noie dans son infinité. Nous pouvons saisir et faire le tour d’autres sujets, pensant que nous sommes sages, mais ici notre sonde s’avère insuffisante. Nous devons nous exclamer : « Nous sommes d’hier, et nous ne savons rien ! »
Mais, si ce sujet abaisse l’esprit dans une humilité légitime, il l’exalte aussi. L’homme qui médite souvent sur l’être divin voit son esprit se développer davantage que celui qui se contente d’arpenter ce globe à la recherche d’insectes, de roches ou d’animaux disparus. De telles sciences développent effectivement l’esprit de l’homme. Je sais pourtant que l’étude la plus excellente pour développer l’âme est la connaissance de Christ, et de Christ crucifié, ainsi que celle de la merveilleuse Trinité divine.
Pareillement, ce sujet est aussi la source d’une grande consolation. Contempler Christ procure un baume guérisseur pour toutes les plaies ; méditer sur le Père céleste offre un calmant pour toutes les douleurs ; l’influence du Saint-Esprit recouvre toute blessure d’un pansement efficace.
Voulez-vous être délivré de vos chagrins, débarrassé de vos soucis ? Allez vous plonger dans l’océan de la divinité.
Vous en ressortirez plein de vigueur et de calme. Je ne connais rien qui soit en mesure de calmer l’âme, d’apaiser la tempête des douleurs, d’abattre les bourrasques des épreuves, comme le fait une pieuse méditation de l’immuabilité de l’Éternel. Il est le Dieu tout-puissant, l’Éternel, le Dieu de l’alliance ; il ne change pas.
Cet article est tiré de Courants d’eau pour mon âme. Méditations quotidiennes de Charles Spurgeon.
