Les jugements de l’Éternel sont vrais (John MacArthur)

La crainte de l’Éternel est pure, elle subsiste à toujours; Les jugements de l’Éternel sont vrais, ils sont tous justes. (Psaume 19.9)

Le mot « jugements » nous invite à considérer les Écritures comme des verdicts divins. Ce verset présente Dieu comme le juge de toute la terre et les Écritures comme l’énoncé de son verdict prononcé depuis son tribunal. Selon le psalmiste, ces jugements sont vrais. Une importance de taille pèse sur ce simple adjectif.

Le mot « jugements » nous invite à considérer les Écritures comme des verdicts divins. Ce verset présente Dieu comme le juge de toute la terre et les Écritures comme l’énoncé de son verdict prononcé depuis son tribunal. Selon le psalmiste, ces jugements sont vrais. Une importance de taille pèse sur ce simple adjectif.

Ces questions n’ont qu’une seule réponse : dans la Bible, la Parole de Dieu. Ne cherchons nulle part ailleurs ce qui peut nous transformer totalement, ce qui peut nous rendre sages, nous apporter la joie, éclairer nos yeux, nous rendre en permanence compétents et produire en nous une droiture parfaite.

Ses jugements sont précieux

Faut-il s’étonner du propos du verset 11 ? « Ils sont plus précieux que l’or, que beaucoup d’or fin ; ils sont plus doux que le miel, que celui qui coule des rayons. » Existe-t-il quelque chose d’aussi doux ? Quelque chose d’aussi précieux ? « Ton serviteur aussi en reçoit instruction ; pour qui les observe la récompense est grande. Qui connaît ses égarements ? Pardonne-moi ceux que j’ignore. Préserve aussi ton serviteur des orgueilleux ; qu’ils ne dominent point sur moi ! Alors je serai intègre, innocent de grands péchés » (Psaume 19.12-14).

Le psalmiste résume ici ce que Dieu dit de sa Parole. Elle est notre plus grand bien, plus précieux que l’or. Elle est le plus grand plaisir, plus doux que le miel. Elle est la plus grande protection : elle met en garde contre l’égarement. Elle offre la plus grande promesse : une récompense éternelle. Elle est la plus grande source de purification : elle nous garde du péché. La réponse du psalmiste n’est donc pas surprenante : « Reçois favorablement les paroles de ma bouche et les sentiments de mon cœur, ô Éternel, mon rocher et mon rédempteur ! » (Psaume 19.15.)

L’Écriture est suffisante

Le psalmiste semble avoir à l’esprit Josué 1.8 : « Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche ; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit ; car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu réussiras. » Que devons-nous méditer ? Que devons-nous croire ? L’Écriture, affirme Josué. Elle est la seule ressource pleinement suffisante pour assurer le succès à celui qui est déterminé à méditer son immense richesse. Psaumes 1.1-3 fait écho à cette pensée : « Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, et qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs, mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Éternel, et qui la médite jour et nuit ! Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, qui donne son fruit en sa saison, et dont le feuillage ne se flétrit point : Tout ce qu’il fait lui réussit. »


Cet article est tiré du livre : Introduction au counseling biblique de John MacArthur.