Les implications de la vocation divine (Sinclair Ferguson)

Quelles sont donc les implications de la vocation divine?

L’initiative vient de Dieu

En premier lieu, elle met clairement l’accent sur le fait que l’initiative de l’expérience spirituelle vient de Dieu et non des hommes. Nous ne pouvons rien nous attribuer de ses convocations gracieuses, pas plus que la masse informe de ténèbres et de chaos du début des temps ne pouvait se revendiquer comme la voix de Dieu pour amener la lumière et l’ordre. Le Dieu qui a dit : « Que la lumière surgisse des ténèbres » est le même qui a brillé dans « nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ » (2 Corinthiens 4.6).

L’appel porte des fruits

Deuxièmement, l’appel porte ses fruits dans l’obéissance morale. Nous devons vivre des vies dignes de notre vocation, avoir un mode de vie cohérent avec la grâce à l’origine de notre pèlerinage. Le rayon de lumière qui brille sur nous depuis le Mont Sion éclaire devant nous une voie parfois étroite, à mesure qu’il nous mène à la vie. Mais ce phare céleste, aussi faible qu’il paraît aux hommes dans l’obscurité spirituelle, nous conduit de plus en plus près de sa Source éternelle.

Plus nous nous approchons de cette Source, plus intense et glorieuse nous semble la révélation de la grâce infinie de Dieu. C’est en cela que Simon Pierre, après s’être dérobé aux implications de son appel et s’être caché des hommes, en pleurs dans la noirceur de la nuit de Jérusalem, a pu se réjouir quand il a constaté que lui aussi avait été appelé des ténèbres à l’admirable lumière de Dieu (1 Pierre 2.9).

La vocation divine demande une confirmation dans nos vies

Troisièmement, la vocation divine demande une confirmation dans nos vies. Pierre nous incite de nouveau à affermir notre vocation et notre élection (2 Pierre 1.10). La seule façon de reconnaître la voix et de nous assurer que nous l’avons vraiment entendue est d’y répondre comme Samuel : « Parle, car ton serviteur écoute » (1 Samuel 3.10). L’obéissance fait foi de notre écoute spirituelle.          

C’est Jésus qui m’appelle

À la foi et l’amour parfaits

À la paix, la confiance et l’espoir parfaits

Pour les cieux et la terre.

C’est Jésus qui confirme

L’œuvre intérieure bénie

En ajoutant grâce à la grâce bienvenue

Là où régnait le péché.

Lewis Hartsough [Traduction libre]

Mais avant d’expérimenter cette paix, il est possible que nous soyons troublés par Dieu.


Cet article est tiré du livre : La vie chrétienne de Sinclair Ferguson