Le travail d’un ambassadeur (Paul Tripp)

Le mode de vie d’un représentant se résume en trois grandes priorités. En tant qu’ambassadeur, j’incarne :

1. Le message du Roi. À titre d’ambassadeur, je me pose   continuellement ces questions : « Qu’est-ce que mon Seigneur veut communiquer à cette personne dans les circonstances présentes? Quelles vérités ma réponse devrait-elle contenir? Quels sont les objectifs qui doivent me motiver à agir? »

2. Les méthodes du Roi. Les questions pertinentes à ce sujet sont les suivantes : « Comment le Seigneur s’y prend-il pour effectuer des changements en moi et chez les autres? Comment s’est-il comporté avec les gens lorsqu’il était sur terre? Quelles réactions s’accordent le mieux avec les buts et les ressources de l’évangile? »

3. Le caractère du Roi. Enfin, je me demande : « Pourquoi le Seigneur fait-il ce qu’il fait? Comment puis-je représenter fidèlement les qualités qui l’ont poussé à accomplir son œuvre rédemptrice? Quelles motivations présentes dans mon cœur pourraient empêcher le Seigneur d’agir comme il le veut dans ce cas particulier? »

Comment ces trois priorités changent-elles votre manière de réagir à l’égard de vos amis, votre famille et vos collègues de travail? Nous avons été envoyés par le Roi. Nous devons renoncer à nos vies claustrophobes, vécues à l’intérieur des limites imposées par nos petits royaumes, pour nous ouvrir à la grandeur du Royaume de Dieu et à la gloire qui consiste à le représenter.

Le message, les méthodes et le caractère du Roi imprègnent chaque page des Écritures. En lisant la Bible, nous entendons continuellement son message (voir Matthieu 5-7 ou Luc 15-18). Nous comprenons de mieux en mieux ses méthodes (voir Jean 3.1-21; 4.1-26; Luc 9.18-27; 10.25-37). De même, la beauté de son caractère nous confond (voir Philippiens 2.1-12; Éphésiens 4.29-5.2; 1 Pierre 2.23). Nous sommes ambassadeurs si nous suivons, par nos paroles et nos actes, l’exemple de l’Admirable Conseiller partout où nous nous trouvons et quelle que soit la personne que nous côtoyons.

Cet article est tiré du livre Instruments entre les mains du rédempteur par Paul Tripp