Le chemin de la perdition (Stuart Olyott)

Nebucadnetsar était un être profondément mauvais mais, pour lui, tout se termine bien, car Dieu l’humilie, et le roi autrefois si orgueilleux se soumet à lui et devient son serviteur. 

Tout ne finit pas toujours aussi bien pour les méchants.

Une ligne invisible traverse en un certain endroit le chemin sur lequel marchent les inconvertis. Personne ne la voit, mais Dieu la connaît. Il fait preuve de beaucoup de patience envers ceux qui ne lui manifestent qu’indifférence ou mépris. Il leur lance de nombreuses invitations à venir à lui, il les en conjure, il les supplie. Il cherche à les convaincre. Il ne désire qu’une chose, à savoir que les inconvertis cessent de s’éloigner de lui, qu’ils fassent demi-tour et se mettent à sa recherche.

Ceux qui, en dépit de tous les appels divins, persistent à suivre le chemin qu’ils ont choisi franchissent un jour la ligne invisible. Ils passent au-delà de cette ligne et parviennent là où la patience de Dieu se mue en courroux. Dieu déclare alors : « C’est assez ! », et il les abandonne à leur sort. Il n’est pas nécessaire d’emprunter un chemin particulier pour aller en enfer. Il suffit de rester assez longtemps sur le chemin où on se trouve déjà par nature

Ce n’est pas parce qu’ils sont de grands pécheurs que les êtres humains sont perdus. Le Seigneur Jésus est parfaitement capable de sauver le plus grand des pécheurs. Ce n’est pas non plus à cause du nombre ou de la fréquence de leurs péchés que les hommes connaîtront les tourments éternels. Il y a effectivement de grands pécheurs en enfer, mais il y a aussi ce que le monde appelle de « petits » pécheurs. 

Hommes et femmes périssent parce que tout au long de leur vie, leur cœur a constitué une « poche de résistance » à Dieu et parce qu’ils ont marché dans leur entêtement impie jusqu’au moment où la patience de Dieu est parvenue à son terme. À force d’étouffer la voix de leur conscience, ils ont atteint le point où Dieu n’a plus rien à leur dire. Ils ne recherchent jamais sa miséricorde dans l’humilité. Ils ne viennent jamais au Sauveur qui leur a été donné, mais ils s’entêtent et s’obstinent dans leur orgueil. Hommes et femmes sont perdus parce qu’ils refusent de s’humilier et de s’abaisser. 

Qui peut connaître le jour où Dieu dira à un homme : « Le prochain péché que tu commettras sera le dernier, et c’est alors pour toi que l’inscription sera tracée sur le mur. Je te précipiterai dans l’éternité et tu pourras entendre toutes les voix des cieux dire avec moi : « Insensé, cette nuit même, ton âme te sera redemandée » (Luc 2:20).

« Cherchez l’Éternel pendant qu’il se trouve. Invoquez-le tandis qu’il est près. Que le méchant abandonne sa voie et l’homme d’iniquité ses pensées ; qu’il retourne à l’Éternel qui aura pitié de lui, à notre Dieu qui ne se lasse pas de pardonner » (Ésaïe 55:6,7). 


Cet article est tiré du livre : Daniel – debout, jusqu’au bout de Stuart Olyott