L’adoration vient d’un cœur aimant (Bill Clem)

Les Écritures sont claires :

L’adoration vient d’un cœur aimant (Matthieu 22.34-40).

Pour quelle raison une personne aime-t-elle Dieu?

Satan a répondu à Dieu que Job adorait et aimait Dieu principalement parce que Dieu le bénissait (Job 1.9-10). Satan a même suggéré que Job cesserait d’adorer Dieu s’il perdait ses bénédictions (1.11). Dieu a permis que Job soit privé de la protection dont il jouissait et la tragédie a frappé. Les événements étaient rapportés à Job aussi rapidement que s’ils avaient été envoyés par Twitter : maraudeurs ennemis, feu tombant du ciel et vents violents. À la fin de la journée, Job avait perdu tous ses biens et ses dix enfants.

Rechercher Dieu en toutes circonstances

À la lumière de ces événements, Job 1.20 est d’autant plus profond. Après avoir reçu toutes ces mauvaises nouvelles, Job a déchiré ses vêtements, s’est rasé la tête et s’est jeté par terre en adoration. Cette dernière démonstration surprend totalement ceux qui imaginent l’adoration comme une expérience d’extase. Job était loin d’être en extase, mais malgré cela il était disposé à adorer en reconnaissant la suprématie de Dieu et en déclarant que celui-ci était plus important que ses bénédictions. Les détails de la réaction de Job nous montrent un homme qui s’évertue à chercher Dieu dans les circonstances de sa vie, même à travers celles qui sont pénibles et douloureuses.

Dieu est notre motivation

Contrairement aux chiens de Pavlov, qui réagissent par instinct ou par réflexes conditionnés, nous sommes des créatures porteuses de l’image de Dieu, puisque nous avons la capacité de déclarer que le Père est notre motivation. Lorsque nous réorientons nos cœurs à aimer Dieu plutôt que ses bénédictions et que nous le révérons comme le seul digne de louanges ou d’obéissance, nous trouvons la liberté de l’adorer sans qu’il ne s’agisse d’un réflexe conditionné par les circonstances.

Nous sommes enclins à adorer l’une de nos plus grandes idoles : le sentiment que tout nous est dû. Il est curieux de constater que Jésus ne se souciait pas de ce sentiment que tout lui était dû, alors qu’il protégeait farouchement le droit ou la légitimité de Dieu d’être adoré plus que tout. Prenez note des exemples qui suivent.  

Jésus a contesté l’hypocrisie religieuse en lançant un avertissement contre les actes religieux accomplis en quête de reconnaissance (Matthieu 6.1, 4-6 et 16-18).  

  • Jésus s’est opposé aux escrocs religieux (Matthieu 23.23).  
  • Jésus a exposé l’incrédulité (Matthieu 23.27-28 et  Jean 18.33-35).
  • Jésus a fait taire les démons, parce que ces derniers l’avaient identifié avec mépris et non avec adoration (Marc 1.34).  
  • Jésus a honoré les œuvres historiques de Dieu sans justifier les traditions des hommes (Matthieu 12.1-8).

Cet article est tiré du livre : Disciple – Une identité fondée sur Jésus de Bill Clem