La vérité qui rétablit l’équilibre (John MacArthur)

Si Satan ne parvient pas à persuader les hommes de nier ou d’ignorer la Parole de Dieu, il tentera de les inciter à l’interpréter de manière erronée et à la porter à des extrêmes que le Seigneur n’avait jamais voulus. De peur que les hommes n’abusent de leur autorité sur les femmes, Paul leur rappelle leur égalité et leur dépendance mutuelle : « Toutefois, dans le Seigneur, la femme n’est point sans l’homme, ni l’homme sans la femme. Car, de même que la femme a été tirée de l’homme, de même l’homme existe par la femme, et tout vient de Dieu » (1 Co 11.11,12). L’autorité de l’homme sur la femme lui est déléguée par Dieu pour être utilisée à ses fins et à sa manière. En tant que congénère, l’homme n’a aucune supériorité innée sur la femme et n’a pas le droit d’utiliser son autorité de manière tyrannique ou égoïste. Le chauvinisme masculin n’est pas plus biblique que le féminisme. Les deux sont des perversions du plan de Dieu. 

Comme nous l’avons appris dans Galates 3.28, tous les croyants, qu’ils soient hommes ou femmes, sont dans le Seigneur et sont tous sous lui. Leurs rôles diffèrent en fonction, mais pas en spiritualité ni en importance. C’est pourquoi Paul dit que «la femme n’est point sans l’homme, ni l’homme sans la femme ». Les hommes et les femmes sont complémentaires à tous égards, mais en particulier dans l’œuvre du Seigneur, ils fonctionnent ensemble comme une équipe divinement ordonnée. Ils se servent l’un l’autre, et ils servent l’un avec l’autre. L’autorité appropriée de l’homme ne le rend pas indépendant de la femme, et la subordination appropriée de la femme ne la rend pas non plus seule dépendante. Aucun d’eux n’est indépendant de l’autre ; ils sont mutuellement dépendants.

Dieu a créé la première femme à partir de l’homme, mais depuis lors, tout homme est né par l’intermédiaire d’une femme. Ce sont là l’harmonie et l’équilibre sages et empreints de grâce de Dieu (1 Co 11.12).

Si les femmes ne doivent pas enseigner aux hommes, elles sont généralement les façonneuses les plus influentes des hommes. Le fait de porter et d’élever des enfants sauve les femmes de toute idée de statut inférieur à celui des hommes (1 Ti 2.15). En tant que mères, elles jouent un rôle indispensable dans la formation et le développement d’une future génération d’hommes. De la conception à l’âge adulte, un homme dépend de sa mère et est façonné par elle d’une manière unique et merveilleuse. Et tout au long de l’âge adulte, qu’il soit marié ou célibataire, il dépend des femmes de plus d’une façon, et souvent davantage qu’il n’est prêt à le reconnaître. Dans le mariage, l’homme ne peut être fidèle au Seigneur que s’il dépend volontairement et avec amour de la femme que Dieu lui a donnée. Dans l’œuvre du Seigneur, les hommes ne peuvent lui être fidèles que s’ils dépendent des femmes auxquelles il a confié des responsabilités dans son Église. Ils sont des compléments parfaits, l’un étant le chef, le dirigeant et le pourvoyeur; l’autre l’aide, le soutien et la compagne.


Cet article est tiré du livre : « Un dessein divin » de John MacArthur