La taille du Seigneur s’effectue sur le sarment qui porte du fruit (Octavius Winslow)

Ami croyant, qui êtes dans l’affliction, souvenez-vous de cette vérité: «Le Seigneur châtie celui qu’il aime»; «Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime» (Héb 12.6; Apoc 3.19). Remerciez-le donc pour cet émondage; bénissez-le pour l’épreuve sanctifiée qui vous sèvre des choses de la terre, qui détache votre cœur de tout ce qui se dresse en rival de Christ, et qui communique un élan céleste à votre foi, à votre espérance et à votre amour.

Il n’existe pas une seule mauvaise et méchante pensée dans le cœur du Dieu qui est en train de vous châtier. Il est vrai qu’il a pu vous ôter branche après branche, qu’il a bouché toutes les sources que ce monde vous offrait, et qu’il vous mène par la profonde vallée de l’abaissement. Dieu n’en est pas moins amour, rien d’autre qu’amour. Si vous pouviez seulement voir dans son cœur, vous n’y verriez d’élans, vous n’y entendriez de pouls qui ne vous parlent de son amour pour vous, oui, en ce moment même.

Dieu chercher notre véritable bonheur

Il ne recherche, pour ce qui vous concerne, qu’un accroissement de votre fruit, qu’un développement de votre vraie sanctification et l’avancement de votre véritable bonheur. En toutes ses voies vis-à-vis du peuple de son alliance, Dieu cherche leur plus grand bien et leur bonheur le plus élevé. En aucune autre manière, il ne montre avec plus de clarté l’intense amour qui réside en son cœur à leur égard.

Rappelez-vous souvent les paroles du Seigneur: «Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez (manifestement) mes disciples» (Jean 15:8). Ce «beaucoup de fruit» se trouve souvent le plus chez ceux avec qui le Seigneur a le plus à faire. Il a créé son peuple pour sa propre gloire, et il parvient à son but au moyen de leur abondante fertilité. C’est la raison pour laquelle les plus illustres des saints ont toujours été ceux qui ont été le plus éprouvés et le plus sévèrement émondés. Leur grande fertilité jaillit de leurs grandes afflictions.


Cet article est tiré du livre : Le déclin spirituel et son réveil de Octavius Winslow.