La soumission et le Nouveau Testament (Barbara Hughes)

Parmi les passages du Nouveau Testament qui appellent les femmes à se soumettre à leur mari, trois contiennent une expression importante et instructive :
Femmes, soumettez-vous à votre mari comme au Seigneur. (Éphésiens 5.22)
Femmes, soumettez-vous à votre mari comme il convient dans le Seigneur. (Colossiens 3.18)
Vous de même, femmes, soumettez-vous à votre mari. (1 Pierre 3.1)

Les femmes mariées et leur mari

Ces expressions, parallèles dans les deux premiers versets, rappellent à toutes les femmes mariées qu’elles doivent être soumises à leur mari avec le même et tendre dévouement dont elles font preuve envers le Seigneur. Lorsque nous nous soumettons à nos maris, nous manifestons une fois de plus notre accord envers Dieu. Nous reconnaissons que son plan magnifique mérite notre obéissance et que le mystère mérite d’être préservé. De cette façon, nous reconnaissons une fois de plus que Jésus est Seigneur.
L’expression fondamentale « de même », en 1 Pierre 3 : 1, nous donne les forces et le courage de faire ce qu’il se doit quand cela nous semble impossible.

Juste avant, en 1 Pierre 2 : 13-25, Pierre enseigne à tous les croyants l’importance de la soumission à toute autorité instituée par Dieu :

En effet, c’est la volonté de Dieu qu’en pratiquant le bien vous réduisiez au silence l’ignorance des hommes dépourvus de bon sens. (1 Pierre 2.15)
Mais si vous endurez la souffrance alors que vous faites ce qui est bien, c’est une grâce aux yeux de Dieu. (1 Pierre 2.20)

Une action motivé par l’amour de Dieu

Le choix de nos actions devrait toujours être motivé par notre souci d’accomplir la volonté de Dieu et de lui plaire. Pierre dirige admirablement notre attention sur Christ, exemple de la beauté et de l’efficacité de la soumission :

De fait, c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour nous, vous laissant un exemple afin que vous suiviez ses traces, lui qui n’a pas commis de péché et dans la bouche duquel on n’a pas trouvé de tromperie, lui qui insulté ne rendait pas l’insulte, maltraité ne faisait pas de menaces mais s’en remettait à celui qui juge justement, lui qui a lui-même porté nos péchés dans son corps à la croix afin que, libérés du péché, nous vivions pour la justice.
C’est par ses blessures que vous avez été guéris. Vous étiez en effet comme des brebis égarées, mais maintenant vous êtes retournés vers le berger et le protecteur de votre âme. Vous de même, femmes, soumettez-vous à votre mari. (1 Pierre 2.21-3.1)

Peut-être avons-nous toujours lu ce commandement adressé aux femmes comme une idée indépendante, sans lien avec le verset précédent. Mais, ce « vous de même » nous rattache à l’exemple et à la personne de Jésus ! Nous devons nous soumettre à nos maris de la même façon que Christ s’est soumis à la volonté de Dieu et est allé à la croix. Il a continué à s’en remettre « à celui qui juge justement ». La foi persistante de Jésus en la bonté et la sagesse de Dieu était inébranlable. Son plus grand souci était d’obéir à la volonté de Dieu.

Le point faible d’Ève était l’obéissance à la volonté de Dieu. Elle a douté de sa bonté et de sa sagesse lorsqu’il lui a interdit de s’approcher de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Grâce à l’Évangile, nous qui sommes les descendantes d’Ève, sommes aussi maintenant enfants de Dieu. Nous avons reçu le pouvoir de vivre comme Christ. Mais obéir reste un choix.

La soumission à nos maris commence et finit par la confiance en Dieu : le point faible d’Ève. Malgré ses terribles épreuves, ma mère a commencé et terminé en faisant confiance à Dieu. Je ne me rappelle pas l’avoir vue douter de l’amour ou des soins du Seigneur, pour elle ou pour sa famille.

Ce mot avec lequel les chrétiennes luttent d’aujourd’hui, la soumission, constitue toujours la Parole que Dieu nous a laissée : Vous de même, femmes, soumettez-vous à votre mari.


Cet article est adapté du livre : « Femme de Dieu, exerce toi à la piété » de Barbara Hughes