Quelle est la promesse de Dieu la plus généreuse ? (John Piper)

Le but ultime

Quel est le but ultime de Dieu, depuis le commencement? Quel est aussi le but ultime des âges éternels dans l’avenir. Paul exulte, quand il l’exprime dans l’une des promesses les plus généreuses des Écritures :

[Dieu] nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ, afin de montrer dans les siècles à venir l’infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus-Christ (Ép 2.6,7).

Voilà une glorieuse compilation de termes. Cela prendra des « siècles » éternels à Dieu pour épuiser la démonstration de ses « richesses » envers ceux qui sont en Christ, car elles sont « infinies ». Ce sont aussi des « richesses de sa grâce ». Et de peur que nous pensions à la grâce de manière trop vague, Paul affirme que cette grâce nous est offerte « par sa bonté ».

Une bonté envers nous

Et de peur que nous pensions à cette bonté remplie de grâce de manière trop impersonnelle, il ajoute qu’elle est « envers nous ». Et de peur que nous pensions que ce sont des richesses du Père et non du Fils, il conclut que ces richesses de bonté nous sont données « en Jésus-Christ ». En lui se trouvent tous les trésors. Ainsi, pour toute l’éternité, Dieu, en Christ, sera vu comme étant de plus en plus riche en gloire, et nous serons pleinement comblés par les mesures accrues de bonté renouvelée.

Tous les jours et pour toute l’éternité, sans discontinuité ni fin, les richesses de la gloire de la grâce de Dieu en Christ deviendront, dans notre perception, de plus en plus immenses et belles. Nous sommes limités ; elles sont incommensurables, infinies. Nous ne pourrons donc jamais les saisir dans leur totalité. Prenons le temps de nous imprégner de cette vérité.

Il y aura toujours plus

Il y aura toujours plus ; glorieusement plus. Pour l’éternité. Seul un être infini peut assimiler ce que sont des richesses infinies. Mais nous pouvons vivre l’éternité à profiter de plus en plus de ces richesses, et nous le ferons. Il y a une nécessaire corrélation entre l’existence éternelle et la bénédiction infinie ; il faut l’une pour expérimenter l’autre. La vie éternelle est essentielle à la jouissance des richesses infinies de la grâce.

Il faut l’expérimenter

Expérimenter est un terme absolument primordial dans ce cas ; il faut l’un pour expérimenter l’autre. Paul a déjà affirmé, dans le chapitre précédent, qu’avant même la Création, Dieu avait planifié de créer l’univers, y compris la nouvelle création et l’âge à venir, un théâtre pour la manifestation non seulement des richesses infinies de sa grâce (Ép 2.7), mais aussi pour la célébration joyeuse de la gloire de sa grâce (Ép 1.6,12,14). C’est à cette expérience que fait référence Éphésiens 2.7.

Quel sens cela a-t-il pour nous, pour notre expérience, que Dieu répande éternellement sur nous « l’infinie richesse de sa grâce envers nous en Jésus-Christ » ? Cela signifie la joie ! Et pour reprendre les mots de l’apôtre Pierre, « une joie inexprimable et glorifiée » (1 Pi 1.8 ; traduction de l’auteur).


Cet article est tiré du livre : « La providence de Dieu » de John Piper