La nécessité de naître de nouveau (Michael Lawrence)

La conversion implique une nouvelle naissance

Jésus nous présente, à trois reprises dans Jean 3, qu’il faut naître de nouveau :

« Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (v. 3) ;

« Si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu » (v. 5) ;

« Il faut que vous naissiez de nouveau » (v. 7).

Pour être justes devant Dieu, nous n’avons pas besoin de nous améliorer. Nous avons besoin d’être complètement renouvelés. La Bible utilise plusieurs concepts théologiques pour décrire ce que Jésus voulait dire :

  • La régénération, ce qui veut dire naître de nouveau, avec un accent sur la source divine de cette nouvelle vie (1 Pi 1.3) ;
  • La recréation, ce qui signifie être créé de nouveau en faisant partie de la nouvelle création de la fin des temps (2 Co 5.17 ; Ga 6.15) ;
  • La transformation, ce qui veut dire recevoir une nouvelle nature (Col 3.10).

Naître de nouveau nécessite un changement radical

Un changement radical doit s’opérer en nous. Un terme que la Bible n’utilise jamais pour décrire le sens des paroles de Jésus est « réforme ». On peut réformer une Église, mais pas un cœur mort. Jésus dit que le changement de notre personne doit atteindre le fin fond de notre être, notre nature elle-même.

Selon les Écritures, Dieu nous a créés pour qu’on le loue, qu’on l’adore, qu’on trouve en lui notre profonde satisfaction. Voilà notre nature telle qu’il l’a créée à l’origine. Quand nos premiers parents se sont révoltés contre Dieu, ils ont fait bien plus qu’enfreindre une règle; ils ont corrompu leur nature.

Les théologiens appellent cela le « péché originel » et nous en avons tous hérité. Nous avons été créés avec une nature qui aime Dieu, mais nous avons maintenant une nature qui s’aime elle-même. Paul dit que nous sommes morts dans nos péchés depuis la naissance et que nous marchons selon les convoitises de la chair (Ép 2.1-3). Nous sommes comme des morts-vivants. Nous devons être renouvelés.


Cet article est tiré du livre : La conversion de Michael Lawrence