La joie est-elle nécessaire lorsque nous donnons à l’Église? (Jamie Dunlop)

L’obligation et le besoin n’occupent pas une place prépondérante dans l’enseignement du Nouveau Testament sur l’offrande. À la place, il y est question des occasions de donner, de la joie de donner, de la gloire et de la récompense de Dieu. Pourquoi cela ?

Le problème de l’obligation

Permettez-moi d’illustrer la situation autrement. Ma femme est une excellente cuisinière. Bien sûr, mes trois enfants d’âge scolaire ne le voient pas toujours de cette façon. Il leur arrive parfois de se plaindre. Imaginez-les : un jour, ils peuvent manger voracement, en soulignant à quel point le dîner est bon, puis ne pas trouver la nourriture à leur goût le jour suivant, mais la manger quand même sans se plaindre. À votre avis, lequel de ces deux jours met en valeur les talents culinaires de ma femme ? Sans conteste le premier. Le deuxième jour ne fait que louer mes enfants et leur obéissance.

De la même manière, donner par obligation montre à quel point nous sommes obéissants. Mais donner avec joie (ou « sans tristesse ni contrainte » [2 Co 9.7]) glorifie Dieu lui-même. Lorsque nous nous départons volontiers de notre argent afin de suivre Christ, nous proclamons à quel point il est bon et digne.

N’oubliez pas que Dieu n’a nullement besoin de nos dons. Dans Psaumes 50.12, Dieu dit : « Si j’avais faim, je ne te le dirais pas, car le monde est à moi et tout ce qu’il renferme. » Tout appartient à Dieu. Même l’argent que nous pensons « lui donner » lui appartient déjà. Dieu n’a jamais été frustré une seule fois par un quelconque manque d’argent.

Alors pourquoi est-il important pour Dieu que nous lui donnions ? Pas parce qu’il a besoin de notre argent, mais parce qu’il veut nos cœurs. C’est pour cela que Dieu veut qu’on donne avec joie.


Cet article est adapté du livre : « Pourquoi devrais-je soutenir financièrement mon Église ? » de Jamie Dunlop