La finitude humaine (Wayne Mack)

Une des raisons pour lesquelles nous ne pouvons absolument rien savoir en dehors de ce que Dieu révèle est que nous sommes limités. Nos connaissances sont inévitablement partielles, car notre capacité à observer et à comprendre est limitée. Puisque nous ne savons pas tout, nous ne pouvons (par nous-mêmes) rien savoir avec certitude sur les questions fondamentales de la vie et de son sens. En effet, nous pouvons toujours découvrir quelque chose de nouveau qui contredira ce que nous savons.

Cette idée est illustrée par l’histoire bien connue des quatre aveugles qui en se promenant tombent sur un éléphant. L’un d’eux a buté sur la patte de l’éléphant et a conclu que c’était le tronc d’un grand arbre. Le deuxième a touché la trompe et a cru que c’était une lance à incendie. Le troisième a heurté la queue et a pensé que c’était une corde. Quant au quatrième, il s’est cogné contre le côté de l’éléphant et en a conclu qu’il s’agissait d’un mur. Ils s’étaient tous heurtés à la même chose, mais en raison des limites de ce qu’ils avaient observé, chacun croyait qu’il s’agissait de quelque chose de différent.

Quand nous nous fions à nos propres observations et idées, sans nous référer à la Parole de Dieu, nous aboutissons à des conclusions tout aussi fausses que celles des aveugles. En effet, comme eux, notre compréhension est partielle. Dieu, lui, n’est pas limité dans ses connaissances et sa compréhension. Comme Ésaïe 40.14 l’exprime par ces questions rhétoriques : « Avec qui a-t-il délibéré pour en recevoir de l’instruction ? Qui lui a appris le sentier de la justice ? Qui lui a enseigné la sagesse, et fait connaître le chemin de l’intelligence ? » La sagesse de Dieu est sans limites : « Car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre, je suis Dieu, et nul n’est semblable à moi. J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas encore accompli » (Ésaïe 46.9,10).

Dieu connaît tout

Dieu connaît la fin dès le commencement. Il connaît le passé, le présent et l’avenir. Il comprend parfaitement chaque partie de notre être et chaque partie de notre monde. Il nous a révélé avec joie sa vérité dans sa Parole. C’est pourquoi nous devons enseigner aux personnes que nous conseillons à partir de ce répertoire suffisant de vérités et ne jamais l’abandonner pour des idées humaines très limitées.


Cet article est tiré du livre : Introduction au counseling biblique de John MacArthur.