La conversion requiert la foi (Michael Lawrence)

Pour être chrétien, il ne suffit pas de se repentir, mais il faut aussi croire à la bonne nouvelle de Jésus.

Jésus a dit : « Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle » (Mc 1.15).

Paul a décrit les Thessaloniciens comme « [attendant] des cieux son Fils, qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir » (1 Th 1.10). Remarquons que Paul résume la bonne nouvelle de l’Évangile dans ce verset. Jésus, après la résurrection des morts, promet de nous délivrer de la colère à venir. En réponse à cela, les Thessaloniciens « s’attendent » à Jésus venant du ciel. Peut-être qu’il n’existe pas de meilleure description du fait de croire que celle de s’attendre à Jésus venant des cieux.

Ce que la foi n’est pas

La foi, ou la croyance, est plus que d’accepter mentalement une série d’idées. Bien sûr, accepter mentalement la vérité de l’Évangile en fait partie. Or, Jacques nous prévient que les démons croient aussi en la vérité à propos de Dieu et ils tremblent (Ja 2.19).

La foi n’est pas comme une formule magique. Oui, il faut « confesser de notre bouche que Jésus est Seigneur et croire de tout notre cœur que Dieu l’a ressuscité des morts », comme l’a dit Paul (Ro 10.9). Ce n’est pourtant pas une incantation magique. Dites les bons mots et aussitôt vous êtes sauvés. Malheureusement, les évangéliques ont dit aux gens de prier ces mots « Jésus-Christ, je suis un pécheur, pardonne mes péchés » et ils les assuraient qu’ils étaient sauvés. C’est comme si les mots avaient une puissance en eux-mêmes. Les catholiques romains ont enseigné que la bonne personne qui dit les bons mots transforme le vin en sang ou rend l’eau du baptême à même de régénérer les nourrissons. Les musulmans enseignent que de dire trois fois, en arabe et devant des témoins, « il n’y a pas d’autre Dieu qu’Allah et Mahomet est son prophète » suffit pour devenir musulman. Or, comment une simple formule pourrait-elle transformer un cœur adorant des idoles en un cœur qui adore Dieu ?

La foi n’est pas d’être spirituel, d’appartenir à une communauté religieuse ou de rechercher une direction spirituelle. Ça pourrait inclure ces choses, mais aujourd’hui bien des gens se voient comme étant spirituels ou prétendent être dans un cheminement, sans pour autant connaître quoi que ce soit de Dieu tel qu’il s’est révélé en Jésus-Christ.

Ce que la foi est

La foi chrétienne est la confiance complète que Dieu accomplira ses promesses dans l’Évangile. Les Thessaloniciens n’ont signé aucun document et n’ont pas récité de prières spéciales lors de conversion. Ils ont commencé à s’attendre à Jésus et cela s’est manifesté dans leurs vies. Les Juifs parmi eux ont cessé de se confier dans la loi de Moïse pour se justifier. Les Grecs ont arrêté de dépendre de leurs idoles. Ils ont tous cessé de se confier dans leurs richesses. Au lieu de cela, ils se sont mis à dépendre des promesses de l’Évangile de Dieu. Ce qui les attendait n’était plus le jugement et la condamnation, mais la vie éternelle avec Dieu. À cause de cela, ils se sont mis à vivre différemment. Tout le monde pouvait le voir. La foi a changé leurs vies, non seulement parce qu’elle prend les promesses de Dieu et les lui répète en prière, mais aussi parce qu’elle s’appuie sur ces promesses.

La foi a confiance en Dieu, en son caractère, en son amour, elle s’appuie donc sur les promesses de l’Évangile et sur rien d’autre. C’est pourquoi Jacques dit que la foi sans les œuvres est morte (Ja 2.17). S’appuyer, se confier, suivre et œuvrer sont quelques actions de la vraie foi.


Cet article est tiré du livre : La conversion de Michael Lawrence