La beauté d’un catéchisme (Jason Helopoulos)

C’est une discipline qui s’est perdue dans l’Église évangélique aujourd’hui et on souffre des répercussions de cela. C’est bien dommage, car il s’agit d’une méthode éprouvée et utilisée dans la tradition chrétienne. C’est un moyen d’inculquer la doctrine et la théologie biblique dans nos cœurs et nos esprits. Le catéchisme se présente sous forme de questions-réponses. Une question théologique est posée et la réponse est l’enseignement que donne la Bible à ce sujet. Par exemple, la question la plus célèbre est peut-être la première question du Petit catéchisme de Westminster : « Quelle est la principale fin de l’homme ? » Réponse : « La principale fin de l’homme est de glorifier Dieu, et de jouir de lui éternellement. » Il s’agit d’une explication utile, biblique et théologique à la raison de l’existence de l’homme. Mémoriser la Bible nous permet de citer ce que dit tel verset sur la prière, mais il est difficile de donner une définition exhaustive et concise de la prière en citant un ou deux versets. Un catéchisme considère simplement tout ce qu’enseigne la Bible sur un sujet et fournit un énoncé concis sur cet enseignement.

Le catéchisme, un outil pour former des disciples

En formant nos enfants à devenir des disciples de Christ, on doit non seulement leur apprendre à garder la Parole de Dieu dans leur cœur, mais aussi les aider à comprendre la théologie et les doctrines bibliques. Ils ont besoin d’un cadre théologique, issu de la Bible, selon lequel penser et agir. Le catéchisme sert à cette fin. Il suffit d’écouter cette première question et réponse du Catéchisme de Heidelberg : « Quelle est ton unique assurance dans la vie comme dans la mort ? » Réponse :

C’est que, dans la vie comme dans la mort, j’appartiens, corps et âme, non pas à moi-même, mais à Jésus-Christ, mon fidèle Sauveur : par son sang précieux, il a totalement payé pour tous mes péchés et m’a délivré de toute puissance du diable ; il me garde si bien qu’il ne peut tomber un seul cheveu de ma tête sans la volonté de mon Père qui est dans les cieux, et que toutes choses doivent concourir à mon salut. C’est pourquoi, par son Saint-Esprit, il m’assure la vie éternelle et me rend prêt et disposé à vivre désormais pour lui, de tout mon cœur. 

Quelle bénédiction ce serait d’avoir cette belle déclaration dans l’esprit de nos enfants !


Cet article est tiré du livre : Une grâce négligée de Jason Helopoulos