Être une mère, une tâche de seconde classe? (John MacArthur)

Être mère n’est en aucun cas une tâche de seconde classe. Car, si l’homme dispose de l’autorité dans la maison, la mère, elle, exerce l’influence. La mère, plus que le père, est celle qui forme et façonne ces petits depuis leur naissance. Elle les prend sur son cœur et s’occupe d’eux dès les premiers moments de leur existence. Tandis qu’ils grandissent, c’est elle qui est présente la plupart du temps, pansant leurs petites blessures et leur faisant traverser les difficultés de la vie jour après jour. Le père, lui, apparaît après son travail pour pontifier et donner des ordres. Bien sûr, il peut jouer avec les enfants, leur apprendre des choses, les corriger quand c’est nécessaire et même gagner ainsi leur affection. Mais il aura rarement la même place dans leur cœur que maman. Avez-vous déjà observé un grand costaud de joueur de football qui est sur la touche et qui sait que l’œil de la caméra est sur lui ? Inévitablement, il va faire un signe de la main et dire : « Bonjour, maman ! » J’ai vu cela des milliers de fois, mais je n’en ai jamais vu un seul dire : « Bonjour, papa ! » Je connais des entraîneurs qui me disent qu’ils ne recrutent jamais d’athlètes ; ils recrutent leurs mères. Si la mère vous aime bien, c’est bon. Personne d’autre, pas même le père, n’exerce ce genre d’influence.

Rester à la maison n’est pas déshonorant

Mères, ne laissez personne vous faire croire qu’il soit déshonorant de rester à la maison pour élever vos enfants. Ne croyez pas ce mensonge selon lequel vous êtes brimées si vous travaillez chez vous plutôt que dans le monde. Vous consacrer à votre rôle d’épouse et de mère n’est pas une brimade : c’est une vraie libération. Des multitudes de femmes se sont laissées duper par les mensonges du monde, elles se sont mises un tailleur, ont pris un attaché-case, ont laissé à quelqu’un le soin d’élever leurs enfants et se sont présentées sur le marché du travail, tout cela pour se rendre compte quinze ans plus tard qu’il s’était créé un vide dans leur cœur et dans celui de leurs enfants. Beaucoup de ces femmes disent aujourd’hui qu’elles auraient mieux fait de se consacrer à leur rôle de mères et de maîtresses de maison.

« Occupée aux soins domestiques », voilà le plan de Dieu pour les épouses (Tite 2.5 ; Proverbes 31). Il a ordonné aux épouses et aux mères de se soumettre à leur mari plutôt que de se placer sous la domination d’autres hommes, en dehors de la maison. C’est dans le foyer, sous l’autorité de son mari, que la femme vraiment pieuse s’épanouit. C’est là qu’elle trouve sa plus grande joie. Et c’est là qu’elle exerce sa plus grande influence.


Cet article est tiré du livre : Parents chrétiens… que faire ? de John MacArthur