En Christ : La liberté – Galates 3.25-29 (John MacArthur)

La foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce précepteur. Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ ; vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la descendance d’Abraham, héritiers selon la promesse. (Galates 3.25-29)

Les judaïsants refusent d’abandonner la loi cérémonielle même après avoir fait profession de foi en Christ. Pour eux, lafoi en Christ est simplement une addition aux œuvres de la loi. Ils ne peuvent pas recevoir la liberté de la foi parce qu’ils se gardent sous l’esclavage de la loi. Ils ne s’en remettent jamais aux soins du Sauveur parce qu’ils insistent pour rester sous l’autorité du précepteur.

La loi ne devait jamais être autre chose qu’une mesure temporaire pour montrer aux hommes leurs péchés et les conduire au Sauveur. Ses exigences morales, intérieures, laissaient les hommes accablés par un sentiment de culpabilité. Ses cérémonies visibles (circoncision, offrandes, ablutions, sabbats, fêtes, etc.) symbolisaient le besoin d’être purifié de la culpabilité.

La foi libère de l’esclavage

La foi en Jésus-Christ étant venue, le croyant n’est plus sous la loi, ce précepteur. Il est libéré du symbolisme, de l’esclavage et de la discipline de la loi. La loi a rempli son rôle, et le croyant n’est plus « sous la loi, mais sous la grâce » (Ro 6.14). Cependant, les exigences morales de Dieu n’ont pas changé. Le Nouveau Testament les réitère, et la puissance du Saint-Esprit qui habite le croyant le rend capable de s’y soumettre (Ép 2.10).

Tout en exposant ce qui se produit lorsqu’on a avec Dieu la relation qu’il faut par la foi en Jésus-Christ, Paul montre trois aspects de la liberté de cette relation. Ceux qui croient en Christ et sont donc devenus un avec lui sont fils de Dieu, sont un entre eux et sont héritiers de la promesse.


Cet article est tiré du livre : Galates – John MacArthur de John MacArthur