Arrêtez de vous excuser ! (Charles Spurgeon)

 « J’ai péché contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, en sorte que tu seras juste dans ta sentence, sans reproche dans ton jugement. » Psaume 51:6

Nous avons tous entendu parler d’hommes qui ont reconnu leur culpabilité, mais qui cherchent à atténuer la gravité de leur crime et font valoir quelques raisons pour lesquelles ils ne sont pas aussi coupables qu’ils semblent l’être. Quand le chrétien reconnaît sa culpabilité, il n’a jamais un mot d’atténuation ou de défense en sa faveur.

Il justifie Dieu qui le condamne et approuve sa justice qui le châtie pour l’éternité. Avez-vous déjà fait une telle confession ? Vous êtes-vous déjà soumis à Dieu de cette manière ? Ou bien avez-vous cherché à réduire votre culpabilité, à appeler vos péchés par des noms acceptables, ou parlé de vos crimes comme s’ils n’étaient que des broutilles ? Si c’est le cas, vous n’avez pas encore senti la sentence de mort qui est en vous ; vous attendez encore, jusqu’au jour où le tocsin sonnera l’heure de votre perdition éternelle dans les flammes qui ne s’éteignent pas.

Le chrétien ne donne en outre aucune promesse qu’il s’amendera par ses propres efforts. Certains, quand ils font leur confession devant Dieu disent : « Seigneur, si tu me pardonnes, je ne pécherai plus. »

Mais ceux qui se repentent devant Dieu disent plutôt :

Seigneur, j’ai déjà promis et pris des résolutions, mais je n’ose plus le faire car je sais que je les transgresserai et qu’elles accroîtront ma culpabilité. Je ne tarderai pas à violer mes promesses, ce qui plongera mon âme plus profond en enfer. Je peux seulement dire que si tu crées en moi un cœur pur, je t’en serai reconnaissant, et je chanterai tes louanges à jamais. Je ne peux pas promettre de vivre sans péché ou de tisser une justice qui me soit propre. Je n’ose pas promettre, ô Père, que je ne m’égarerai pas de nouveau.

Cet article est tiré de Courants d’eau pour mon âme. Méditations quotidiennes de Charles Spurgeon.