8 petits péchés mortels (Douglas Small)

« Ayez au milieu des païens une bonne conduite, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ils remarquent vos bonnes œuvres, et glorifient Dieu, au jour où il les visitera. » (1 Pierre 2.12)

Les Écritures, dans l’Ancien et le Nouveau Testaments, demandent au peuple de Dieu de refléter la sainteté du Dieu qu’il sert : « Soyez saints, car je suis saint ! » (Lévitique 20.7 ; 1 Pierre 1.16)

La plupart des chrétiens, des vrais chrétiens, ont une liste de ce qu’ils considèrent être des péchés graves – ceux qu’ils ne se permettent de faire sous aucune considération – comme le meurtre, le vol, le mensonge évident, l’adultère, le rapprochement avec le paganisme ou l’idolâtrie, la colère incontrôlée. Pourtant, et tristement, même ces choses se retrouvent de plus en plus dans l’Église !

Quand nous avons un combat avec quelque chose, nous avons tendance à ne pas considérer ça comme un péché : nous parlons plutôt de « trait de caractère » ou de la génétique qui influence notre famille. Il faut avouer, cependant, que ces choses sont péché. Je fais référence à des choses comme :

L’ORGUEIL

C’est le moyen par lequel nous déshonorons la grâce de Dieu.

L’arrogance, la vanité, l’auto-suffisance, le cœur dur/froid, l’esprit critique, l’envie, la jalousie, la promotion de soi, le murmure et la critique (à propos de ce qui m’arrive), l’attitude qui refuse de servir, l’offense des autres, vivre selon nos opinions, l’entêtement et l’absence d’humilité.

ÉGOCENTRISME

C’est le moyen par lequel nous déshonorons la seigneurie de Christ.

Être centré sur soi, faire la promotion de soi, faire la promotion de soi. Se battre contre Dieu et les autres – comme un bébé gâté – réclamer ses droits, se défendre soi-même. Retenir l’amour, le pardon, la patience. Être notre propre idole.

CONTRÔLE

C’est le moyen par lequel nous déshonorons la souveraineté de Dieu.

Être exigeant, se prendre pour Dieu, manipuler. Être indépendant, perfectionniste, pointilleux. S’attarder à ce qui est secondaire, faire de la microgestion, avoir des attentes irréalistes, étouffer les autres.

L’ABSENCE DE CRAINTE DE DIEU

C’est le moyen par lequel nous déshonorons la sainteté de Dieu.

Peu de révérence, perte de l’émerveillement, familiarité, mauvaise gestion de la grâce, compromis et tolérance du mal, perte du premier amour, manque de discipline spirituelle, plaire aux humains, péchés favoris, vivre n’importe comment sur le sentier large.

L’AMERTUME

C’est le moyen par lequel nous déshonorons l’amour et le pardon de Dieu.

Revanche pour les blessures non-guéries, colère, absence de pardon, comptabiliser les torts, impatience, indifférence, relations brisées, accumuler les dettes que les autres ont envers nous, manquer de confiance.

L’INCRÉDULITÉ (le manqué de foi)

Le moyen par lequel nous déshonorons la Parole de Dieu.

Toujours vivre avec la pensée de ce qui pourrait arriver. Vivre selon ce que l’on ressent. Peur, culpabilité, désespoir, tension, anxiété, inquiétude, absence de joie, absence d’amour, ne pas ressentir l’amour de Dieu. La lumière (la révélation de Dieu) est éteinte.

LE MENSONGE

Le moyen par lequel nous déshonorons l’intégrité, la vérité et les promesses que Dieu nous offre.

Nous tombons dans un piège quand nous nous laissons attirer loin de la vérité. Nous remplaçons la vérité par le mensonge. Nous violons l’intégrité. Nous n’arrivons pas à être vrais envers nous-mêmes. Nous permettons la prétention, l’hypocrisie et la duplicité. Nous sommes des visages à deux faces.

LA CONVOITISE (les mauvais désirs, la luxure, la concupiscence, le désir sexuel)

Le moyen par lequel nous déshonorons la justice de Dieu.

Cœur divisé, la chair prend le dessus sur l’esprit, maintenant prend le dessus sur l’éternité, convoitise, désirs inappropriés et hors de contrôle : sexuels, sensuels ou spirituels. Amour pour les choses du monde. Addictions. Choisir le mal plutôt que le bien.

Ces choses ne sont pas seulement mauvaises, elles sont péché. Et elles détruisent l’Église. Vance Havner a dit : « La plupart des membres de nos Églises vivent tellement en-dessous du standard qu’il faudrait régresser pour entrer en relation avec eux. » Et le problème, selon Havner, c’est que les prédicateurs prêchent le bonheur plutôt que la sainteté.

Puissions-nous ne jamais être les prédicateurs qui feront de la place à ces choses, ni lorsque nous sommes derrière la chaire, ni dans nos vies.


Cet article est une traduction de l’article anglais « 8 Deadly Little Sins » du ministère Strategic Renewal par Sylvio Janelle.