2 moyens que le péché déforme la féminité (Sharon James)

Le livre des Proverbes brosse un tableau très parlant des ravages du péché sur la féminité. La femme adultère personnifie la folie (Proverbes 2.16-19 ; Proverbes 5.3-23 ; Proverbes 7.1-27 ; Proverbes 9.13-18 ; Proverbes 30:20). Elle séduit, adopte une tenue vestimentaire suggestive, ses lèvres distillent le miel, elle égare, courtise du regard, elle est bruyante et indisciplinée. Elle se conduit de façon absolument éhontée, et ne peut imaginer qu’elle agit mal. On ne saurait mieux décrire certaines jeunes femmes modernes «libres». Les médias encouragent toute une génération de femmes à se soucier de leur aspect extérieur et les conseille sur la manière de séduire les hommes qu’elles convoitent, qu’ils soient mariés ou non. Dans le récent roman Le journal de Bridget Jones, de Helen Fielding, la folie se présente (dé)vêtue à la mode. Dans ce livre best-seller international (avec une séquelle et un film), Bridget est une femme imbue d’elle-même, futile, cupide et matérialiste. L’auteur aurait pu tirer son script de la description de la folie dans les Proverbes.

La folie est vaine

La folie est parfaitement vaine. Le péché déforme souvent la féminité au moyen de la vanité. Ce n’est évidemment pas l’apanage des femmes. Ésaïe parodie sans pitié la tendance féminine à se soucier excessivement de l’apparence. Il compare Israël infidèle à une femme futile et ridiculise chaque détail de sa tenue et de sa démarche (Proverbes 3.16-23). Le Nouveau Testament prévient explicitement les femmes contre le penchant à la vanité et les exhorte à se concentrer sur leur beauté intérieure.

La folie cause la perte

La folie cause la perte des hommes. «Aucun de ceux qui vont à elle ne revient, et ne retrouve les sentiers de la vie» (Proverbes 2.19) ; «Ses pieds descendent vers la mort» (Proverbes 5.5) ; «Elle a fait tomber beaucoup de victimes, et ils sont nombreux, tous ceux qu’elle a tués. Sa maison, c’est le chemin du séjour des morts» (Proverbes 7.26,27) ; «Ses invités sont dans les vallées du séjour des morts» (Proverbes 9:18). Ces images pittoresques en disent long sur le pouvoir des femmes sur les hommes et sa capacité de destruction.

Même les femmes respectables n’échappent pas au regard aiguisé de l’auteur des Proverbes. En effet, certaines femmes qui n’auraient jamais l’idée de commettre l’adultère, incitent en fait leurs maris à le commettre. Le livre assimile avec humour la femme querelleuse à une gouttière qui fuit. Son ombre de mari est réduit à se réfugier à l’angle du toit pour se soustraire à son barrage de réclamations et de critiques (Proverbes 21.9,19 ; Proverbes 25.24 ; Proverbes 27.15,16). N’est-ce pas l’écho des récriminations de la mégère à l’encontre de son mari : «Pourquoi ne se conduit-il pas comme il devrait ? De toutes façons, les hommes sont bons à rien !»

Le livre des Proverbes brosse un tableau réaliste de la féminité en état de péché. Certaines femmes manipulent et séduisent les hommes ; d’autres sont autoritaires, querelleuses et grincheuses. Elles ne devaient pas l’être. Le péché a déformé à la fois la masculinité et la féminité. La chute a ruiné le noble dessein de Dieu concernant la relation entre les sexes.


Cet article est tiré du livre : Le dessein de Dieu pour la femme de Sharon James